Les gérants multistratégies “event driven” considèrent que la meilleure façon de surperformer les indices de référence est de profiter des arbitrages qui se créent lors de fusions-acquisitions, comme en témoigne l’augmentation régulière de leur exposition à cette stratégie ces derniers mois. Cela étant, l’importance des spreads et la volonté des entreprises d’utiliser leur trésorerie colossale sont éclipsées par l’échec de certains rapprochements (notamment la fusion Allergan/Pfizer), le recul du nombre de fusions-acquisitions au premier trimestre 2016 et la baisse du moral des dirigeants, d’après les analystes de Bloomberg.
Dans l’univers des actifs sous-évalués, les opportunités se font rares à l’heure actuelle. La majorité des entreprises parviennent à se refinancer, comme le prouve le niveau important des nouvelles émissions. « L’augmentation des défauts et des abaissements de notes de crédit indique que le rebond pourrait être surtout porté par des facteurs techniques, le niveau de détresse des entreprises ayant vocation à augmenter même si le marché anticipe que la Fed augmentera les taux à un rythme plus modéré que ce qu’il pensait avant », conclut la banque Pictet.
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