Publié aux États-Unis en 2005, l’ouvrage “La griffe du chien” de Dan Winslow avait déjà fait mouche : le bouche-à-l’oreille avait fonctionné à plein pour faire de ce beau roman autour de la mafia mexicaine un moment inoubliable. Avec “Cartel” aujourd’hui, ces aficionados ne seront pas perdus : voici un polar, un vrai de vrai, d’un noir absolu, qui trouvera encore le chemin du cœur de milliers de lecteurs.
Le paysage et les enjeux sont les mêmes : le Mexique est un monde d’où l’on ne revient pas. Mais la guerre entre narcotrafiquants a pris une nouvelle dimension entre les années 1970, époque où se situait “La griffe du chien” et l’an 2000 de “Cartel” : un saut dans l’horreur absolue – ceux qui ont vu le film “Sicario” comprendront sans besoin de mots supplémentaires.
« La prétendue guerre contre la drogue est une porte à tambour : vous faites sortir un gars, quelqu’un d’autre s’assoit sur la chaise vide en bout de table. Cela ne changera jamais tant qu’existera un appétit insatiable pour les drogues. Et cet appétit existe chez ce mastodonte qui vit de ce côté-ci de la frontière », écrit Don Winslow, en pointant du doigt les besoins des consommateurs américains.
Lorsque débute “Cartel”, Adan Barrera, qui ressemble comme deux gouttes d’eau à El Chapo, le parrain mexicain le plus puissant qui eut jamais existé, croupit dans une prison américaine. Keller, lui, joue les flics retraités après avoir tout perdu à la fin de “La griffe du chien”. Quand Adan Barrera s’évade, Keller inévitablement reprend son flingue et son tablier de justifier solitaire… Le cycle de violence reprend avec tout ce qu’il faut de vengeance et de miracle humain pour vous tenir en haleine.
“Cartel”, Dan Winslow, traduit de l’anglais (États-Unis)
par Jean Esch, 720 pages, 25 dollars.
Le paysage et les enjeux sont les mêmes : le Mexique est un monde d’où l’on ne revient pas. Mais la guerre entre narcotrafiquants a pris une nouvelle dimension entre les années 1970, époque où se situait “La griffe du chien” et l’an 2000 de “Cartel” : un saut dans l’horreur absolue – ceux qui ont vu le film “Sicario” comprendront sans besoin de mots supplémentaires.
« La prétendue guerre contre la drogue est une porte à tambour : vous faites sortir un gars, quelqu’un d’autre s’assoit sur la chaise vide en bout de table. Cela ne changera jamais tant qu’existera un appétit insatiable pour les drogues. Et cet appétit existe chez ce mastodonte qui vit de ce côté-ci de la frontière », écrit Don Winslow, en pointant du doigt les besoins des consommateurs américains.
Lorsque débute “Cartel”, Adan Barrera, qui ressemble comme deux gouttes d’eau à El Chapo, le parrain mexicain le plus puissant qui eut jamais existé, croupit dans une prison américaine. Keller, lui, joue les flics retraités après avoir tout perdu à la fin de “La griffe du chien”. Quand Adan Barrera s’évade, Keller inévitablement reprend son flingue et son tablier de justifier solitaire… Le cycle de violence reprend avec tout ce qu’il faut de vengeance et de miracle humain pour vous tenir en haleine.
“Cartel”, Dan Winslow, traduit de l’anglais (États-Unis)
par Jean Esch, 720 pages, 25 dollars.