L’histoire de l’art regorge de fresques antiques ou de tableaux modernes valorisant le vin. On se souvient des représentations de “Bacchus” de Caravage, des “Noces de Cana” de Véronèse, ou celle de la “Dernière Cène” de Léonard de Vinci pour ne citer que quelques chefs-d’œuvre. Si l’art et le vin cohabitent depuis si longtemps, c’est qu’ils expriment tous deux un même “plaisir des sens”, aussi fugace que mémorable.
Depuis l’Antiquité, le public s’était habitué à cette connivence hédoniste. Il a découvert plus récemment une nouvelle variante de ce mariage : les bouteilles deviennent à leur tour un support artistique. Le premier, en 1945, Mouton-Rothschild a décidé de laisser ses étiquettes à l’imagination de très grands artistes… Georges Braque, Pierre Alechinsky, ou Marc Chagall, s’emparent de la dive bouteille. D’autres plus polémiques ont suivi, comme Andy Warhol, Paul Delvaux, Keith Haring ou enfin Balthus, dont l’étiquette, jugée trop “érotique”, fut interdite aux États-Unis (et la bouteille vendue “nue” en signe de protestation).
La tendance a mis un peu de temps à parvenir jusqu’aux rivages libanais, mais depuis 2012, Château Kefraya “donne” sa cuvée de Bretèches à la libre appréciation d’un artiste libanais. La première année, Mazen Kerbaj a magnifiquement “gribouillé” un de ses personnages déjantés à la barbe grisonnante. Aujourd’hui, c’est la modéliste Lara Khoury, de la marque de vêtement LK, qui s’y risque. Elle a choisi un habillage très graphique, à mi-chemin entre la texture d’un tissu et un champ de galets luisant sous l’eau… Autre pionnier, Ixsir : la cave de Batroun lance une édition limitée et arty de son Altitude 2012. On y retrouve les rivages noirs et blancs de Zeina Abirached, auteure du “Piano oriental” ; les spirales du graphiste et tagueur Jad el-Khoury et enfin l’esprit volage de la
designer Dima Boulad. Cela donne à ces vins un coup de peps, qui plaira à tous les coups à ceux qui se retrouvent pour swinguer dans les bars de Badaro ou de Hamra. C’est beau et c’est bon. Qui dit mieux ?
Depuis l’Antiquité, le public s’était habitué à cette connivence hédoniste. Il a découvert plus récemment une nouvelle variante de ce mariage : les bouteilles deviennent à leur tour un support artistique. Le premier, en 1945, Mouton-Rothschild a décidé de laisser ses étiquettes à l’imagination de très grands artistes… Georges Braque, Pierre Alechinsky, ou Marc Chagall, s’emparent de la dive bouteille. D’autres plus polémiques ont suivi, comme Andy Warhol, Paul Delvaux, Keith Haring ou enfin Balthus, dont l’étiquette, jugée trop “érotique”, fut interdite aux États-Unis (et la bouteille vendue “nue” en signe de protestation).
La tendance a mis un peu de temps à parvenir jusqu’aux rivages libanais, mais depuis 2012, Château Kefraya “donne” sa cuvée de Bretèches à la libre appréciation d’un artiste libanais. La première année, Mazen Kerbaj a magnifiquement “gribouillé” un de ses personnages déjantés à la barbe grisonnante. Aujourd’hui, c’est la modéliste Lara Khoury, de la marque de vêtement LK, qui s’y risque. Elle a choisi un habillage très graphique, à mi-chemin entre la texture d’un tissu et un champ de galets luisant sous l’eau… Autre pionnier, Ixsir : la cave de Batroun lance une édition limitée et arty de son Altitude 2012. On y retrouve les rivages noirs et blancs de Zeina Abirached, auteure du “Piano oriental” ; les spirales du graphiste et tagueur Jad el-Khoury et enfin l’esprit volage de la
designer Dima Boulad. Cela donne à ces vins un coup de peps, qui plaira à tous les coups à ceux qui se retrouvent pour swinguer dans les bars de Badaro ou de Hamra. C’est beau et c’est bon. Qui dit mieux ?