Situé le long de l’avenue de Paris à Manara, près du nouveau phare, Dalfa Bay est un projet commercial d’environ 8 000 m2 qui associe des restaurants, une salle de sport et un espace de loisir et d’activités pour les enfants.
Entretien avec Marwan Dalloul, Managing Director de Dalfa Group, le propriétaire du projet.
Comment se structure votre projet ?
Construit sur une parcelle d’environ 3 800 m2, Dalfa Bay se compose de quatre entités : un rez-de-chaussée avec 12 unités pour des restaurants et des cafés, un étage de 2 500 m2 pour une salle de sport, un espace de jeux de 2 000 m2 pour les enfants et un rooftop avec une large terrasse. Chaque niveau a une hauteur sous plafond de 5,75 mètres. La mezzanine est optionnelle. Les locataires pourront décider d’en avoir ou non. Au total, le projet compte environ 8 000 m2 à la location et dispose de quatre niveaux de parking avec plus de 250 places.
Dans combien de temps pensez-vous amortir votre investissement de départ ?
Le projet totalise plus de 22 000 m2 de surface construite. Nous tablons sur un investissement de 10 ans.
Dalfa Bay semble similaire à celui de Zaitunay Bay au centre-ville qui compte plusieurs restaurants. Comment envisagez-vous la compétition ?
Zaitunay Bay est uniquement une destination de restaurants. Dalfa Bay a l’avantage d’avoir d’autres fonctions qui vont générer un flux différent du matin au soir et attirer une clientèle variée qui pourra y faire du sport, s’y amuser et s’y détendre. Nous allons animer la Croisette de Beyrouth. De plus, nous avons voulu que la terrasse de Dalfa Bay soit surélevée par rapport à la rue pour permettre d’avoir une vue dégagée sur la mer. Cette spécificité donne un cachet plus exclusif au projet.
Comment se déroulent les locations ?
Il y a beaucoup d’engouement pour le projet. Nous avons déjà signé pour la salle de sport et nous sommes en négociation avec l’espace de jeux et le rooftop. Plusieurs restaurants nous ont fait des offres pour le rez-de-chaussée où nous voulons des enseignes complémentaires. Plus le chantier avance et plus les gens comprennent le projet et se manifestent.
Initialement votre projet était une tour résidentielle intitulée Dalfa Tower avec des appartements à la vente. Pourquoi avez-vous modifié votre stratégie pour un projet commercial uniquement à la location ?
Depuis quelques années, le marché immobilier à Beyrouth traverse une phase de ralentissement, nous avons réalisé que vendre n’était pas finalement la meilleure option. Ce n’était plus dans notre intérêt tant que la demande ne suivait pas et que les prix n’étaient plus intéressants. Ainsi, nous nous sommes adaptés et avons opté pour un projet commercial à la location.
Aviez-vous déjà vendu des appartements avant de changer d’avis ?
Nous avions eu des offres et des demandes, mais nous n’avions jamais finalisé de transaction. En définitive, nous n’avions jamais vraiment cherché à vendre.
Quel est l’intérêt de louer au lieu de vendre ?
Un grand investisseur immobilier new-yorkais a dit que quand il vendait une propriété il pensait qu’il était un génie, mais que cinq ans plus tard il regrettait d’avoir vendu. Aujourd’hui, nous pensons que le marché immobilier beyrouthin n’est pas propice à la vente. Par contre, plus tard, nous verrons comment évolueront la situation et les prix. Tant que le terrain reste dans nos mains, nous aurons plusieurs options possibles : soit nous continuerons la location, soit nous développerons un nouveau concept, soit nous construirons un immeuble d’appartements pour les vendre...
Avez-vous loué d’autres biens immobiliers à Beyrouth ?
En 2016, nous avons loué deux immeubles, soit 5 000 m2, de bureaux à Kantari à un Hub Tech, c’est-à-dire un espace de travail pour des start-up. Nous avons également l’immeuble Kantari Suites avec environ 7 000 m2 d’appartements meublés.
Inauguré en juin 2016, nous avons un taux moyen d’occupation de 80 à 85 %. Pendant les fêtes, nous sommes à 100 %.
Construit sur une parcelle d’environ 3 800 m2, Dalfa Bay se compose de quatre entités : un rez-de-chaussée avec 12 unités pour des restaurants et des cafés, un étage de 2 500 m2 pour une salle de sport, un espace de jeux de 2 000 m2 pour les enfants et un rooftop avec une large terrasse. Chaque niveau a une hauteur sous plafond de 5,75 mètres. La mezzanine est optionnelle. Les locataires pourront décider d’en avoir ou non. Au total, le projet compte environ 8 000 m2 à la location et dispose de quatre niveaux de parking avec plus de 250 places.
Dans combien de temps pensez-vous amortir votre investissement de départ ?
Le projet totalise plus de 22 000 m2 de surface construite. Nous tablons sur un investissement de 10 ans.
Dalfa Bay semble similaire à celui de Zaitunay Bay au centre-ville qui compte plusieurs restaurants. Comment envisagez-vous la compétition ?
Zaitunay Bay est uniquement une destination de restaurants. Dalfa Bay a l’avantage d’avoir d’autres fonctions qui vont générer un flux différent du matin au soir et attirer une clientèle variée qui pourra y faire du sport, s’y amuser et s’y détendre. Nous allons animer la Croisette de Beyrouth. De plus, nous avons voulu que la terrasse de Dalfa Bay soit surélevée par rapport à la rue pour permettre d’avoir une vue dégagée sur la mer. Cette spécificité donne un cachet plus exclusif au projet.
Comment se déroulent les locations ?
Il y a beaucoup d’engouement pour le projet. Nous avons déjà signé pour la salle de sport et nous sommes en négociation avec l’espace de jeux et le rooftop. Plusieurs restaurants nous ont fait des offres pour le rez-de-chaussée où nous voulons des enseignes complémentaires. Plus le chantier avance et plus les gens comprennent le projet et se manifestent.
Initialement votre projet était une tour résidentielle intitulée Dalfa Tower avec des appartements à la vente. Pourquoi avez-vous modifié votre stratégie pour un projet commercial uniquement à la location ?
Depuis quelques années, le marché immobilier à Beyrouth traverse une phase de ralentissement, nous avons réalisé que vendre n’était pas finalement la meilleure option. Ce n’était plus dans notre intérêt tant que la demande ne suivait pas et que les prix n’étaient plus intéressants. Ainsi, nous nous sommes adaptés et avons opté pour un projet commercial à la location.
Aviez-vous déjà vendu des appartements avant de changer d’avis ?
Nous avions eu des offres et des demandes, mais nous n’avions jamais finalisé de transaction. En définitive, nous n’avions jamais vraiment cherché à vendre.
Quel est l’intérêt de louer au lieu de vendre ?
Un grand investisseur immobilier new-yorkais a dit que quand il vendait une propriété il pensait qu’il était un génie, mais que cinq ans plus tard il regrettait d’avoir vendu. Aujourd’hui, nous pensons que le marché immobilier beyrouthin n’est pas propice à la vente. Par contre, plus tard, nous verrons comment évolueront la situation et les prix. Tant que le terrain reste dans nos mains, nous aurons plusieurs options possibles : soit nous continuerons la location, soit nous développerons un nouveau concept, soit nous construirons un immeuble d’appartements pour les vendre...
Avez-vous loué d’autres biens immobiliers à Beyrouth ?
En 2016, nous avons loué deux immeubles, soit 5 000 m2, de bureaux à Kantari à un Hub Tech, c’est-à-dire un espace de travail pour des start-up. Nous avons également l’immeuble Kantari Suites avec environ 7 000 m2 d’appartements meublés.
Inauguré en juin 2016, nous avons un taux moyen d’occupation de 80 à 85 %. Pendant les fêtes, nous sommes à 100 %.