La Banque mondiale a annoncé une enveloppe de 200 millions de dollars pour l’amélioration du réseau routier libanais, dont l’état représente un risque pour la sécurité publique ainsi qu’un obstacle au développement économique des régions.
Dans un premier temps, les fonds alloués serviront à réhabiliter environ 500 kilomètres de routes sur quelque 6000 kms recensés en tout.
Approuvé lundi par le conseil d’administration de la Banque mondiale, ce financement comprend un don de 45 millions de dollars ainsi qu’un prêt, remboursable sur 32 ans de 155 millions de dollars (après une période de grâce de 7 ans).
Le gouvernement libanais, qui prévoit par ailleurs un plan de 510 millions d’euros d’investissements dans le secteur routier, estime que ce premier financement de la Banque mondiale pourrait permettre de mobiliser d’autres aides mondiales.
Si la Banque mondiale entend se concentrer sur l’amélioration du réseau routier, l’institution estime cependant que la mise en œuvre de ces travaux devrait booster l’économie, particulièrement le secteur des travaux publics et de la construction, un secteur qui emploie bon nombre de syriens, une population de réfugiés particulièrement touchée par la crise.
Le spécialiste transports de la Banque mondiale, Ziad El Nakat a ainsi affirmé que ce projet allait « améliorer la qualité et la sécurité du réseau routier, surtout dans les régions les moins développées du pays, améliorant donc également la connectivité, tout en réduisant le coût du transport et en aidant le développement des économies locales, grâce à un meilleur accès aux marchés et services ». Et la Banque mondiale de rappeler que le Liban connaît l’un des taux d’accidents de la route par habitant les plus élevés au monde : en 2015, 1088 conducteurs sont morts sur les route du pays, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), ce qui représente un coût de 3 à 5% du PIB du pays. Le montant actuel d’aides de la Banque mondiale au Liban s’élève ainsi à 1,3 milliards de dollars.
Dans un premier temps, les fonds alloués serviront à réhabiliter environ 500 kilomètres de routes sur quelque 6000 kms recensés en tout.
Approuvé lundi par le conseil d’administration de la Banque mondiale, ce financement comprend un don de 45 millions de dollars ainsi qu’un prêt, remboursable sur 32 ans de 155 millions de dollars (après une période de grâce de 7 ans).
Le gouvernement libanais, qui prévoit par ailleurs un plan de 510 millions d’euros d’investissements dans le secteur routier, estime que ce premier financement de la Banque mondiale pourrait permettre de mobiliser d’autres aides mondiales.
Si la Banque mondiale entend se concentrer sur l’amélioration du réseau routier, l’institution estime cependant que la mise en œuvre de ces travaux devrait booster l’économie, particulièrement le secteur des travaux publics et de la construction, un secteur qui emploie bon nombre de syriens, une population de réfugiés particulièrement touchée par la crise.
Le spécialiste transports de la Banque mondiale, Ziad El Nakat a ainsi affirmé que ce projet allait « améliorer la qualité et la sécurité du réseau routier, surtout dans les régions les moins développées du pays, améliorant donc également la connectivité, tout en réduisant le coût du transport et en aidant le développement des économies locales, grâce à un meilleur accès aux marchés et services ». Et la Banque mondiale de rappeler que le Liban connaît l’un des taux d’accidents de la route par habitant les plus élevés au monde : en 2015, 1088 conducteurs sont morts sur les route du pays, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), ce qui représente un coût de 3 à 5% du PIB du pays. Le montant actuel d’aides de la Banque mondiale au Liban s’élève ainsi à 1,3 milliards de dollars.