Il existe plus de 6 000 cépages dans le monde. Pourtant, on n’en connaît qu’une infime partie : cabernet-sauvignon, merlot, syrah et autre chardonnay et viognier dominent le marché.
Mais quid des autres ? Ce sont souvent des cépages méconnus, laissés sur le côté de la route, faute de trouver un public pour ces vins souvent légers, à faible degré d’alcool, avec moins de sucre et aux caractéristiques aromatiques particulières.
Certains les nomment même des “cépages modestes” : ils ont d’ailleurs leur festival, imaginé par le vigneron Robert Plageolles (Gaillac) dont on ne saurait trop vous conseiller d’aller goûter les vins (et ceux de ses fils).
Aujourd’hui, ces faux modestes font un retour sur nos tables : les consommateurs les recherchent au même titre d’ailleurs que les légumes “anciens” ou “insolites”. Pour Jennifer Jordan, sociologue américaine, ils constituent une “mémoire comestible” : « Ce sont ces histoires de gens, de lieux et de sols qui font une grande partie de notre attirance pour cet héritage », explique-t-elle dans un entretien au site Slate. En cultivant ou en consommant cette diversité de goûts et de couleurs, nous conservons vivant notre passé.
La disparition de ces cépages a démarré avec la crise du phylloxera à la fin du XIXe siècle, laquelle a fortement érodé son patrimoine génétique. Lors de la reconstitution du vignoble, postcrise, on a assisté à la diminution, voire à la disparition de beaucoup de variétés. Cela a entraîné une standardisation du goût qui a, en plus, trouvé un terreau fertile dans la mondialisation naissante. « Point de salut hors des cépages internationaux, assure un vigneron libanais, qui évoque ici syrah et autres cabernets. Nous suivons les goûts des consommateurs. »
Mais, à partir des années 1980, on a ainsi vu poindre une demande pour plus de diversité. En France d’abord, des pionniers ont milité pour la réimplantation des cépages oubliés, souvent régionaux, pour mieux défendre leur identité, en valorisant un patrimoine local. Le reste de l’Europe leur a assez vite emboîté le pas.
Au Liban, ces cépages méconnus, voire modestes sont encore difficiles à trouver. Mais en cherchant bien, on peut trouver quelques jolies pépites chez les cavistes.
Mais quid des autres ? Ce sont souvent des cépages méconnus, laissés sur le côté de la route, faute de trouver un public pour ces vins souvent légers, à faible degré d’alcool, avec moins de sucre et aux caractéristiques aromatiques particulières.
Certains les nomment même des “cépages modestes” : ils ont d’ailleurs leur festival, imaginé par le vigneron Robert Plageolles (Gaillac) dont on ne saurait trop vous conseiller d’aller goûter les vins (et ceux de ses fils).
Aujourd’hui, ces faux modestes font un retour sur nos tables : les consommateurs les recherchent au même titre d’ailleurs que les légumes “anciens” ou “insolites”. Pour Jennifer Jordan, sociologue américaine, ils constituent une “mémoire comestible” : « Ce sont ces histoires de gens, de lieux et de sols qui font une grande partie de notre attirance pour cet héritage », explique-t-elle dans un entretien au site Slate. En cultivant ou en consommant cette diversité de goûts et de couleurs, nous conservons vivant notre passé.
La disparition de ces cépages a démarré avec la crise du phylloxera à la fin du XIXe siècle, laquelle a fortement érodé son patrimoine génétique. Lors de la reconstitution du vignoble, postcrise, on a assisté à la diminution, voire à la disparition de beaucoup de variétés. Cela a entraîné une standardisation du goût qui a, en plus, trouvé un terreau fertile dans la mondialisation naissante. « Point de salut hors des cépages internationaux, assure un vigneron libanais, qui évoque ici syrah et autres cabernets. Nous suivons les goûts des consommateurs. »
Mais, à partir des années 1980, on a ainsi vu poindre une demande pour plus de diversité. En France d’abord, des pionniers ont milité pour la réimplantation des cépages oubliés, souvent régionaux, pour mieux défendre leur identité, en valorisant un patrimoine local. Le reste de l’Europe leur a assez vite emboîté le pas.
Au Liban, ces cépages méconnus, voire modestes sont encore difficiles à trouver. Mais en cherchant bien, on peut trouver quelques jolies pépites chez les cavistes.