Dans le monde, les technologies numériques et les dispositifs d’intelligence artificielle réduisent le nombre d’emplois dans la banque. Dans une moindre mesure, elles créent de nouvelles fonctions. Pour l’heure, le Liban se tient à l’écart de cette révolution et les banques préservent l’emploi. Mais plus pour longtemps. 

Au Liban aussi, les technologies numériques commencent aussi à métamorphoser le monde des ressources humaines.
Au Liban aussi, les technologies numériques commencent aussi à métamorphoser le monde des ressources humaines. Mark Mansour

Les robots vont-ils remplacer les banquiers ? La question agite le Landerneau bancaire depuis au moins les premiers distributeurs automatiques de billets.

En 1994, Bill Gates, le fondateur de Microsoft, assénait même : «Banking is necessary ; banks are not» (« le système bancaire est indispensable ; les banques ne le sont pas »), pariant sur la fin rapide d’un modèle bancaire adossé à un réseau physique d’agences.

Au Liban, aujourd’hui, les clients désertent d’ores et déjà les agences pour privilégier des modes de contacts alternatifs : le web bien sûr, mais aussi les applications mobiles ou les centres d’appel.

À Bank of Beirut, par exemple, 50% des transactions sont désormais menées via les canaux numériques et à distance. Chez Bank Audi, ce ratio monte à près de 70%.

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«Les clients ont leur banque dans la poche, grâce aux téléphones mobiles, et n’ont plus besoin d’aller voir leur conseiller tous les jours», rappelle Fadi Obeid, directeur adjoint de l’exploitation à Bank Audi.

Mais avec l’arrivée des GAFA, soit les Apple Pay et autres Google Pay, ou des acteurs de la FinTech, qui proposent eux aussi

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