Banque libano-française : « Les agences réalisent encore 60 % des transactions bancaires »

Où en est votre transformation digitale ?

L’utilisation des canaux digitaux reste encore modeste : 30 % de notre clientèle – soit 45 000 clients environ – disposent de codes d’accès à nos plates-formes. Nous espérons atteindre les 45 % d’ici à 2020. C’est un chiffre que nous souhaitons faire passer d’ici à 2020 à plus de 45 %. Les agences réalisent encore 60 % des transactions bancaires. C’est, là aussi, encore trop élevé.

Quels sont les services-clés de votre offre digitale ?

Une trentaine d’opérations différentes sont réalisables en ligne, notamment sur l’application mobile My BLF, privilégiée par les trois quarts de nos clients numériques. En 2010, lorsque nous l’avons lancée, elle était l’une des premières sur le marché à fournir une solution digitale aussi globale. Les services “classiques” sont les plus utilisés à l’instar du transfert d’argent pour régler les frais de scolarité par exemple. Vient ensuite le remboursement des dus de cartes de crédit. Notre nouvelle fonctionnalité de suivi a également du succès ; elle permet de suivre le cheminement des virements à l’étranger et de connaître la commission perçue par chaque correspondant de la chaîne. Nous sommes par ailleurs la seule banque à fournir le service “check your cheques”, qui vous permet de revoir la copie de n’importe quel chèque rempli ou déposé sur votre compte.

Envisagez-vous de réduire la taille de votre réseau d’agences ?

Non, nous croyons toujours en la force de la relation humaine. En dix ans, nous n’avons jamais fermé d’agences. Nous en ouvrons au contraire deux chaque année dans des régions que nous ne sommes pas suffisamment présents. En revanche, nous disposons d’agences hybrides qui comprennent à la fois des guichets traditionnels et des appareils automatiques. Nous avons également lancé à titre expérimental une agence entièrement électronique à Mar Mikhaël.