La Banque du Liban, la Banque européenne d’investissement (BEI), l’Agence française de développement (AFD) et le Centre libanais pour la conservation de l’énergie (LCEC, rattaché au ministère de l’Énergie) ont réactivé le Lebanon Energy Efficiency and Renewable Energy Finance Facility (LEEREFF), un mécanisme financier qui doit aider à porter le développement des énergies vertes et renouvelables au Liban.
Doté de 80 millions d’euros (90 millions de dollars environ), ce programme doit permettre aux cinq banques libanaises associées (Bank Audi, BLC, Byblos Bank, Fransabank et la SGBL) d’accorder des prêts à des taux inférieurs à ceux proposés sur le marché aux entreprises et aux particuliers pour des projets d’énergie renouvelable ou d’efficacité énergétique.
Des crédits, oscillant entre 40 000 et 15 millions d’euros, pourront ainsi être attribués. Le montant des taux pratiqués, qui dépendra de la subvention accordée par la BDL pour chaque projet et du taux BEI/AFD au moment du décaissement, devrait être compris entre 2,5 et 3 %, selon le représentant de la BEI au Liban, Damien Sorell.
Le LEEREFF a été financé par des prêts de la BEI (50 millions d’euros) et de l’AFD (30 millions).