Imaginé par la distillerie Riachi, Athyr, le premier single malt libanais, mise sur des ingrédients locaux pour se faire une place au soleil. « Dans le monde, une majorité de fabricants importent leur matière première d’Écosse pour rester fidèle à un goût standard », souligne Roy Riachi. Les Riachi, eux, ont choisi la voie opposée : revendiquer l’expression du terroir libanais. Fabriqué à partir d’orge cultivé dans la Békaa, Athyr respire l’anis et le miel au nez. Il est en plus vieilli quatre années dans des jarres d’argile, avant de passer deux années supplémentaires dans des tonneaux de chêne libanais. « C’est un whisky artisanal, destiné à créer une communauté d’adeptes », fait valoir Roy Riachi. Le premier lot distillé de 150 bouteilles (56,1 % d’alcool) s’est vendu à 100 dollars l’unité. Écoulé en quelques semaines, la distillerie a depuis commercialisé un deuxième lot de 600 bouteilles (45 % d’alcool), à 67 dollars l’unité dont il ne resterait déjà plus que quelques bouteilles.
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