Le cabinet d’avocats américain Berkman Law Office, basé à New York, a annoncé, le 18 novembre, que les procédures lancées à l’encontre de 10 des 11 banques libanaises visées par une action collective aux États-Unis au nom de 1 200 plaignants, avaient été “rejetées”, sans communiquer plus de détail. Ce recours collectif, auquel l’État américain n’est pas partie, avait été initié en janvier pour établir la responsabilité des banques concernées vis-à-vis des victimes d’actes de terrorisme perpétués en Irak entre 2004 et 2011, et qui ont été « commis, planifiés ou autorisés par le Hezbollah, considéré comme une organisation terroriste aux États-Unis, en coordination avec les gardiens de la révolution islamique d’Iran ».
Les dix banques concernées par la procédure étaient Bank Audi, Bank of Beirut, Bank of Beirut and the Arab Countries (BBAC), Banque libano-Française (BLF), Blom Bank, Byblos Bank, Fransabank, Jammal Trust Bank, Lebanon and Gulf Bank (LGB) et Middle East Africa Bank (MEAB). En revanche, la Société générale de banque au Liban (SGBL) reste visée par la plainte. Des sources bancaires attribuent ce cas à son rachat, en 2011, des actifs de la Lebanese Canadian Bank, accusée d’avoir blanchi de l’argent pour un groupe de trafiquants liés au Hezbollah.