Depuis 2008, l’homme d’affaires a multiplié les investissements au Liban et étendu son réseau. Au point que certains lui ont prêté des ambitions politiques.
Carlos Ghosn a tardé à investir au Liban. Mais il va se rattraper à partir de 2008, année où il participe à la naissance du viticole d’Ixsir. « Lorsque j’ai discuté du projet avec lui, je tablais sur l’équilibre financier d’ici à huit ans. Il m’avait alors rétorqué : “Si c’est dans dix, je serai satisfait”. Sa remarque m’avait presque énervé. Après tout, de nous deux, c’était moi qui maîtrisais l’univers du vin. Le temps lui a pourtant donné raison… » s’amuse Étienne Debbané, son partenaire à Ixsir.
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Aujourd’hui, l’un et l’autre