Château Kefraya n’en finit plus d’expérimenter. Dernière innovation ? Un 100 % Assouad Kerach, cépage oublié et indigène que la propriété a replanté sur une petite parcelle.
«À l’origine, ce cépage pourrait provenir de la région de Rayak dans la Békaa», croit savoir Fabrice Guiberteau, l’œnologue du château.
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L’Assouad Kerach est un cépage rustique qui arrive à maturité vers la fin septembre. Il produit des vins plutôt épicés «avec des notes prononcées de garrigue», selon l’œnologue.
Plutôt clair, il a un faible potentiel en alcool «12° seulement au lieu des 14,5° courants des autres vins libanais».
Cette tendance clairet – un terme du XVIIe siècle par lequel les Anglais désignaient alors les vins rouges légers de Bordeaux dont ils raffolaient – mérite l’essai. Mais attention : seulement 100 bouteilles ont été produites cette année et sont vendues en exclusivité à la propriété.
M.R.