Les Libanaises décrochent huit places au classement Forbes Middle East des 100 femmes les plus influentes du Moyen-Orient en 2020.
Parmi elles, une nouvelle entrante : Christelle Saghbini. Directrice générale de Sanofi en Egypte et au Soudan depuis 2018, la chef d'entreprise se situe en 45e position du classement. Diplômée de l’Université Saint-Joseph, elle a intégré le groupe pharmaceutique français en 2000, avant de gravir les échelons.
Parmi les autres figures libanaises, deux dirigeantes qui avaient précédemment disparu du classement Forbes Middle East réapparaissent cette année.
La première est Caroline Fattal-Fakhoury, au 39ème rang de ce palmarès - une place qu’elle retrouve après quatre ans d’absence. Caroline Fattal-Fakhoury est membre du conseil d’administration du groupe Fattal, fondé par son père Khalil Farès Khalil en 1897. Elle a rejoint le groupe familial en 2001. Engagée pour une meilleure reconnaissance de la place des femmes dans le monde du travail, elle est la fondatrice de l’association Stand for Women.
La seconde, Farah Foustok (79e position), est la directrice générale de Lazard Gulf Limited, un cabinet de conseils financiers et de gestion d’actifs. Installée à Dubaï, cette ancienne élève du King’s College londonien dirige la filiale de la banque Lazard depuis six ans. Elle est, par ailleurs, l’un des membres fondateurs de Reach, une association de tutorat composée uniquement de femmes, basée à Dubaï.
C’est toutefois Elissar Farah Antonios (26ème rang), qui s’arroge la première place parmi les dirigeantes libanaises. La PDG de Citibank aux Emirats arabes unis gagne même cette année une place par rapport au classement de 2018. Au cours de ses 29 ans de carrière dans la banque, Forbes Middle East estime qu’elle a généré un chiffre d’affaires de 720 millions de dollars.
La femme qui progresse la plus rapidement est quant à elle Leila Hoteit qui fait un bond de 14 places pour atteindre 52e position. Associée et directrice générale au Boston Consulting Group à Dubaï, elle est également responsable de la diversité et de l’inclusion au sein du groupe pour les régions Moyen-Orient et Europe. Elle est entrée dans le groupe en mai 2014 en tant qu'associée avant de décrocher son poste actuel en mai 2019.
Quant à Ingie Chalhoub, en 71e position, elle rétrograde de 11 places. La PDG d’Etoile group, qui distribue de nombreuses marques de luxe dans la région, est même talonnée par Randa al-Assaad, au 76e rang, présidente du groupe de construction et d’immobilier de Dubaï Arif & Bintoak Consulting Architects and Engineers. Cette dernière perd 14 places par rapport à la dernière édition.
Enfin, Mona Bawarshi ferme le classement à la 100e place. La PDG de l’entreprise familiale de transport maritime, aérien et terrestre Gezairi Transport perd près de 50 place par rapport à 2018.
Plusieurs critères ont été utilisés pour établir ce classement de femmes d’affaires, notamment les revenus de leur entreprise, leur poste et l’étendue de leurs responsabilités, leur expérience et le taux de croissance de leur entreprise ainsi que la réussite des différents projets menés ces trois dernières années.