L’épidémie de la Covid-19 combinée à la détérioration de la situation socioéconomique affecte lourdement les écoles libanaises.
Qu’un ministre de l’Éducation mette les écoles en grève pendant une semaine pour dénoncer le fait que son gouvernement ne considère par l’éducation comme «une priorité, cela n’arrive qu’au Liban. Le coup d’éclat de Tarek Majzoub, début mars, souligne toutefois l’impuissance des autorités face à la crise qui secoue le secteur éducatif. Objectif de sa démarche? Faire vacciner le corps enseignant au plus vite pour permettre aux enfants libanais de retrouver les bancs de l’école.
Car si le plan de déconfinement progressif annoncé par le comité de lutte contre la Covid-19 envisage l’ouverture des établissements scolaires à partir du 22 mars, personne ne semble vraiment y croire. «Nul ne sait si c’est encore un scénario plausible, vu l’augmentation des cas quotidiens de contaminations», souligne le directeur de l’enseignement privé au ministère