Le Liban a signé un accord avec Chypre pour multiplier par 130 (bien 130) la bande passante qu’il peut utiliser sur le câble Cadmos, propriété conjointe des deux pays, qui le relie au réseau Internet international.
« Nous sommes en phase de test et la capacité supplémentaire devrait être disponible dans les prochaines semaines », a déclaré le ministre Charbel Nahas au Commerce du Levant.
Outre le câble Cadmos, le Liban est relié au monde par un deuxième câble, appelé Berytar, qui va de Beyrouth jusqu’à Tartous en Syrie, et de là jusqu’à Alexandrie en Égypte.
Un autre câble majeur, censé révolutionner le paysage Internet du Liban, devait relier Tripoli fin 2009. Le câble IMEWE (India Middle East Western Europe) a cependant pris du retard, en raison de problèmes techniques au niveau d’Alexandrie. L’activation n’est pas prévue avant décembre.
Le Liban a investi quelque 45 millions de dollars dans ce projet de 700 millions de dollars réalisé par un consortium réunissant Telecom Italia, Etisalat, Tata Communications, Pakistan Telecommunications, France Télécom, Bharti Airtel, Saudi Telecom et Telecom Egypt.
En parallèle, Charbel Nahas a négocié avec la Syrie l’intégration du Liban au réseau régional de câbles terrestres reliant Djeddah, Amman, Damas et Istanbul (JADI). « Nous sommes en train de finaliser les détails du projet dont le coût est très abordable car tous les travaux de terrassements existent ainsi que la majorité des gaines. »
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