La Banque mondiale (BM) a approuvé le financement d’un projet d’approvisionnement en eau de la région du Grand Beyrouth, d’une valeur de 200 millions de dollars.
L'objectif est de fournir une eau potable de manière régulière à 1,2 million de personnes vivant dans la capitale et ses banlieues, selon un communiqué de l’organisme international. Il comprend le traitement, l’adduction et le stockage de l’eau.
Le projet devrait répondre au besoin grandissant de la région en eau, estimé à 250.000 mètres cubes par jour. Les personnes concernées sont les habitants de Baabda, Aley, une partie du Metn et du Mont-Liban et quelque 350.000 résidents de la banlieue sud. Les foyers situés en dehors de la zone concernée bénéficieront indirectement du projet grâce à une meilleure gestion de la pression hydraulique.
Bien que le Liban bénéficie de ressources relativement abondantes en eau et que l'accès au réseau soit très étendu, les robinets restent souvent secs, obligeant les Libanais à verser en moyenne 3,4% de leur revenu à des fournisseurs privés d'eau, peut-on lire dans le communiqué.
Selon la Banque mondiale, le coût annuel de l’inaction dans le secteur de l’eau au Liban est estimé à 1,8% du PIB, soit l’équivalent de 433 millions de dollars.
"Ce projet vital est l'un des projets majeurs du gouvernement d'unité nationale. Les habitants du Grand-Beyrouth l'attendent depuis des années", s'est réjoui Hedi Larbi, Directeur pays de la Banque mondiale au Liban.