Accusée par l’administration américaine de blanchiment d’argent, notamment au profit du Hezbollah, la Lebanese Canadian Bank a démenti avoir eu la moindre connaissance de l'implication directe ou indirecte de la banque dans des opérations illégales ou des malversations.

La LCB est réglementée par la Banque du Liban et elle respecte toutes les régulations, ainsi que celles de la Commission d'investigation spéciale dans les affaires de blanchiment d'argent, souligne un  communiqué publié jeudi soir.

La banque affirme qu'à travers l'un des systèmes les plus efficaces du monde, elle applique des règlements très stricts et respecte la liste noire émise par le Liban, celle de l’OFAC (Office of Foreign Assets Control), celle émise par les États-Unis et, enfin, la liste européenne contre le blanchiment d'argent.

La direction de la LCB s’est dit prête à collaborer et coordonner avec les instances concernées dans une démarche destinée à s'assurer de l'intégrité de la banque et de la transparence de ses opérations.