Vingt ans après la signature de l’accord de Taëf, le Liban n’a toujours pas perdu ses habitudes de la guerre. En 2009, l’incertitude reste le maître mot. Elle est cette fois amplifiée par le contexte international de la crise qui, une fois n’est pas coutume, place le monde entier à la même enseigne. Mais ici, c’est presque anecdotique tant l’incapacité de faire des prévisions à plus de quelques mois est inscrite dans les gènes. La frénésie d’achats pendant les fêtes de fin d’année participe de cette “attitude libanaise” qui consiste à jouir de l’instant présent sans vraiment se préoccuper du lendemain. La liste des interrogations concernant l’avenir est pourtant longue. À supposer que le “climat” politique demeure apaisé – ce qui en soi constitue une grande inconnue –, la question de l’impact de la crise sur l’économie et les finances libanaises est la plus importante. Beaucoup de rumeurs circulent à propos des licenciements dont sont ou seront victimes les Libanais expatriés. Certains spéculent sur la possibilité de leur retour au pays, d’autres s’inquiètent d’une baisse éventuelle de leurs transferts vers le Liban… Une chose est sûre, ils étaient présents pour les fêtes, contribuant une fois encore à créer cette ambiance inimitable d’insouciance que beaucoup d’étrangers nous envient.
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