Quel que soit le dossier traité par Le Commerce du Levant, le titre pourrait être le même : « Il y a urgence ». Des transports, notre enquête de ce mois, à l’électricité, en passant par la gestion de l’eau, celle de la Caisse nationale de Sécurité sociale, la politique de télécommunications, etc. la résolution d’un grand nombre de dossiers d’envergure nationale requiert des décisions et des actes au niveau du gouvernement.
Après un cabinet “transitoire préparant les élections”, la longueur des délais de constitution du nouveau gouvernement oblige cependant une fois encore à la patience. Certains en viennent même à se réjouir du statu quo destiné à ne pas perturber l’été porteur de dollars.
Comble de résignation, on se dit que le prochain gouvernement ne changera de toutes façons rien à la donne. D’échéances en échéances, l’immobilisme fait loi depuis des années.
Dans ces conditions, la presse, censée accompagner les évolutions de la société, patine. Comment susciter l’intérêt du public sachant par avance que l’interpellation des pouvoirs publics ne remue rien, ni personne. Chaque enquête aboutit à des impasses, sur le mode : « Les projets sont dans les tiroirs, rien n’est fait ».
Malgré la frustration, il faut bien continuer d’informer. Ne serait-ce que pour alimenter les archives.
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