L’absence de législation freine la construction écologique
Qu’elles soient originaires des États-Unis, d’Europe ou de pays arabes, les certifications pour bâtiments écologiques reposent globalement sur les mêmes critères. Elles attestent de la performance énergétique du bâtiment, d’une bonne gestion de l’eau, d’un faible niveau de pollution mais aussi de la qualité de l’environnement intérieur.
Chaque système de certification accorde plus ou moins d’importance aux différents domaines, mais des niveaux minimums sont généralement exigés dans chaque catégorie. L’évaluation est effectuée par des professionnels mandatés par les organismes dont dépendent les certifications.
Le promoteur doit apporter la preuve des aménagements écologiques effectués. Les grilles d’évaluation dépendent du type de bâtiment, existant ou en projet, et de sa fonction résidentielle, commerciale ou scolaire par exemple.
Les certifications BREEAM et LEED sont internationalement reconnues, mais ne sont pas toujours adaptées aux spécificités libanaises. Lancé en juin dernier par le Conseil libanais pour la construction écologique, le système de certification Arz Rating System a été conçu pour éviter ces incohérences et mettre l’accent sur la consommation d’énergie et d’eau, tout en respectant dans les autres domaines les standards minimums appliqués par les certifications internationales.
Quatre projets ont déjà déposé leur candidature pour la certification Arz Rating System. Ils sont une dizaine à être enregistrés auprès du LEED contre seulement trois pour la certification BREEAM. Les projets sont en cours et ne pourront recevoir la certification demandée qu’une fois la construction terminée.