Un article du Dossier

Chiffres-clés 2012 : l’économie à l’heure syrienne

L’activité économique a continué de ralentir en 2012, les deux moteurs de sa croissance ayant subi de plein fouet l’impact de la guerre en Syrie. Le pays est même entré en récession au second semestre si l’on définit ainsi deux trimestres consécutifs de baisse du taux de croissance du PIB. Ce ralentissement est dû à l’impact de la guerre en Syrie sur la confiance en particulier celle des touristes et celles des expatriés qui n’investissent plus dans l’immobilier. L’activité ne s’est cependant pas complètement effondrée en raison du maintien de la demande, soutenue en partie par les réfugiés syriens arrivés en masse au Liban, mais aussi les exportations officielles et clandestines, vers la Syrie dont les circuits de production sont perturbés. Autre fait significatif : s’il a contribué à amortir le déclin, le creusement du déficit public alimenté s’est traduit par une aggravation de la dette publique, après cinq ans de réduction du ratio dette/PIB.
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