Un article du Dossier
Le luxe est-il épargné par la crise ?
Le Yacht Club, un nouveau club privé de luxe, met à la disposition de ses membres tout le confort d’un hôtel, dans le cadre de 52 résidences privées en bord de mer.
Le bâtiment fait face à la mer, à l’extrémité de la marina de Zaitunay Bay. Conçu par l’architecte américain Steven Holl associé au Libanais Nabil Gholam, il a la forme d'une épave échouée d’un bateau phénicien. Le Yacht Club de Beyrouth, propriété de la société Beirut Waterfront Development (BWD) détenue à égalité par Solidere et le groupe d’investissement international Stow (Mohammad Safadi), ouvrira courant 2014.
À l’intérieur, sur plus de 15 000 m2 un spa, une salle polyvalente, une salle de jeux, des restaurants et, originalité du projet, des résidences meublées et équipées proposées à la vente aux futurs membres du club. Au total, quarante-trois logements allant de 114 à 357 m2 et neuf suites destinées à la location à la journée, à la semaine ou au mois. Jusqu’à présent, 20 % des résidences ont été vendues, en majorité à des clients libanais. Une caractéristique liée à l’interdiction de voyager faite aux ressortissants des pays du Golfe, mais aussi à la stratégie de la société, explique Raphaël Sabbagha, président de BWD. « Notre cœur de cible, ce sont les Libanais, ceux qui veulent une résidence secondaire ou seulement passer du temps dans un lieu convivial avec tous les services à leur portée avant de rentrer chez eux. » Pour convaincre les éventuels acheteurs, les créateurs du Yacht Club mettent en avant un mélange entre propriété privée et hôtellerie de luxe. « Nos membres pourront s’installer dans des résidences qui leur appartiennent, tout en bénéficiant de nos installations et de nos services : ménage, livraisons à domicile… », explique-t-il.
Malgré le contexte économique et politique difficile, le chef d’entreprise reste optimiste : « Si les précédentes expériences se confirment, la reprise sera foudroyante. » Le prix au mètre carré des logements a été fixé à une moyenne de 20 000 dollars, mais il est voué à augmenter.
Au total, 180 millions de dollars ont été investis dans ce projet à l’étude depuis 2003. Le terrain propriété privée non compris dans le domaine maritime de l’État, précise BWD, appartient au groupe Solidere, mandaté par l’État pour aménager la baie et la décharge sauvage datant de la guerre civile. À l’origine colline de détritus, il a été remblayé et consolidé. Le complexe vient s’ajouter aux restaurants de Zaitunay Bay également gérés par la société BWD. Plus de 300 emplois seront créés entre les deux entités.
Pour faire partie de ce club très privé, le prix d’inscription pour les membres fondateurs a été fixé à 20 000 dollars par couple et 5 000 dollars supplémentaires pour les enfants âgés de plus de 18 ans. Outre les propriétaires des résidences, le groupe espère attirer 700 membres. Pour l’instant, 40 se sont inscrits. Ils pourront être rejoints par leurs invités, mais le concept se veut résolument élitiste. Le Yacht Club souhaite proposer aux Libanais qui en ont les moyens « un lieu où se retrouver pour une réunion, un déjeuner… loin du trafic de la capitale libanaise », explique Raphaël Sabbagha.
À l’intérieur, sur plus de 15 000 m2 un spa, une salle polyvalente, une salle de jeux, des restaurants et, originalité du projet, des résidences meublées et équipées proposées à la vente aux futurs membres du club. Au total, quarante-trois logements allant de 114 à 357 m2 et neuf suites destinées à la location à la journée, à la semaine ou au mois. Jusqu’à présent, 20 % des résidences ont été vendues, en majorité à des clients libanais. Une caractéristique liée à l’interdiction de voyager faite aux ressortissants des pays du Golfe, mais aussi à la stratégie de la société, explique Raphaël Sabbagha, président de BWD. « Notre cœur de cible, ce sont les Libanais, ceux qui veulent une résidence secondaire ou seulement passer du temps dans un lieu convivial avec tous les services à leur portée avant de rentrer chez eux. » Pour convaincre les éventuels acheteurs, les créateurs du Yacht Club mettent en avant un mélange entre propriété privée et hôtellerie de luxe. « Nos membres pourront s’installer dans des résidences qui leur appartiennent, tout en bénéficiant de nos installations et de nos services : ménage, livraisons à domicile… », explique-t-il.
Malgré le contexte économique et politique difficile, le chef d’entreprise reste optimiste : « Si les précédentes expériences se confirment, la reprise sera foudroyante. » Le prix au mètre carré des logements a été fixé à une moyenne de 20 000 dollars, mais il est voué à augmenter.
Au total, 180 millions de dollars ont été investis dans ce projet à l’étude depuis 2003. Le terrain propriété privée non compris dans le domaine maritime de l’État, précise BWD, appartient au groupe Solidere, mandaté par l’État pour aménager la baie et la décharge sauvage datant de la guerre civile. À l’origine colline de détritus, il a été remblayé et consolidé. Le complexe vient s’ajouter aux restaurants de Zaitunay Bay également gérés par la société BWD. Plus de 300 emplois seront créés entre les deux entités.
Pour faire partie de ce club très privé, le prix d’inscription pour les membres fondateurs a été fixé à 20 000 dollars par couple et 5 000 dollars supplémentaires pour les enfants âgés de plus de 18 ans. Outre les propriétaires des résidences, le groupe espère attirer 700 membres. Pour l’instant, 40 se sont inscrits. Ils pourront être rejoints par leurs invités, mais le concept se veut résolument élitiste. Le Yacht Club souhaite proposer aux Libanais qui en ont les moyens « un lieu où se retrouver pour une réunion, un déjeuner… loin du trafic de la capitale libanaise », explique Raphaël Sabbagha.