Un article du Dossier
Le luxe est-il épargné par la crise ?
L’École supérieure des affaires (Esa) de Beyrouth a lancé un programme de management destiné à sensibiliser les professionnels aux codes particuliers du secteur du luxe.
L’École supérieure des affaires de Beyrouth (Esa) dispense depuis trois ans une formation spéciale : un programme certifiant en management du luxe. La formation ne donne pas lieu à un diplôme, car elle s'adresse surtout aux professionnels du secteur ou à ceux qui souhaitent se lancer sur ce marché. C'est la première formation du genre au Liban.
Sa création est partie d’un constat. « Le monde du luxe libanais a encore des progrès à faire, notamment dans l’accueil du client et la formation du personnel de vente », explique Cheryl Matar, à l’origine du lancement de ce programme au sein de l’Esa. Pendant deux ans, elle a étudié le secteur avec des intervenants de l’Institut français de la mode de Paris (IFM). Des matières premières à l’accueil du client, tous les codes du luxe sont repris et affinés. « Ici le produit se vend seul. Une belle boutique et un bon emplacement suffisent souvent pour inciter l’acte d’achat », explique Cheryl Matar. Une situation due à la spécificité du marché libanais où la plupart des marques de luxe sont vendues sous contrat d’exclusivité, et donc sans concurrent direct. Malgré ces facilités, l’Esa souhaite sensibiliser et convaincre les professionnels de respecter les codes du luxe afin d’attirer de nouveaux clients.
La formation encadrée par des consultants spécialistes du secteur, en partenariat avec l’IFM, se déroule en six mois. Cinq modules de cours ont lieu à Beyrouth, le dernier consiste en un voyage d’études à Paris, à la découverte du monde du luxe dans la capitale de la mode. Les droits d’inscription sont de 7 500 dollars. La troisième promotion compte dix participants. Ils ont cours deux jours et demi par mois afin d’allier vie professionnelle et académique.
Sa création est partie d’un constat. « Le monde du luxe libanais a encore des progrès à faire, notamment dans l’accueil du client et la formation du personnel de vente », explique Cheryl Matar, à l’origine du lancement de ce programme au sein de l’Esa. Pendant deux ans, elle a étudié le secteur avec des intervenants de l’Institut français de la mode de Paris (IFM). Des matières premières à l’accueil du client, tous les codes du luxe sont repris et affinés. « Ici le produit se vend seul. Une belle boutique et un bon emplacement suffisent souvent pour inciter l’acte d’achat », explique Cheryl Matar. Une situation due à la spécificité du marché libanais où la plupart des marques de luxe sont vendues sous contrat d’exclusivité, et donc sans concurrent direct. Malgré ces facilités, l’Esa souhaite sensibiliser et convaincre les professionnels de respecter les codes du luxe afin d’attirer de nouveaux clients.
La formation encadrée par des consultants spécialistes du secteur, en partenariat avec l’IFM, se déroule en six mois. Cinq modules de cours ont lieu à Beyrouth, le dernier consiste en un voyage d’études à Paris, à la découverte du monde du luxe dans la capitale de la mode. Les droits d’inscription sont de 7 500 dollars. La troisième promotion compte dix participants. Ils ont cours deux jours et demi par mois afin d’allier vie professionnelle et académique.