Fin 2015, l’entreprise de produits laitiers Dairy Khoury sortait Yobio, un nouveau yaourt issu de l’agriculture biologique aux fruits. Fabriqué avec des ingrédients importés de l’étranger afin d’assurer leur traçabilité, Yobio aurait selon l’entreprise gagné 18,5 % des parts de marché depuis son lancement.
Lancé fin 2015 par l’entreprise Dairy Khoury, Yobio est le premier yaourt bio produit au Liban avec des ingrédients importés de France pour le lait et d’Italie pour la préparation de fruits. Il était en effet impossible selon l’entreprise d’assurer la traçabilité des produits d’agriculture biologique au Liban : « Le gouvernement libanais commence à se baser sur les normes européennes en matière d’agriculture biologique et de certification, mais en matière d’agroalimentaire, il faut davantage de régulation. Le marché n’est pas encore assez surveillé », explique Antonio Khabbaz, consultant en régulation pour l’entreprise.
« Certifié biologique, signifie que 95 % des ingrédients sont certifiés biologiques. Il y a une liste stricte d’ingrédients non biologiques autorisés, » qui doivent tout de même être certifiés sans OGM, poursuit Antonio Khabbaz. Dans le cas de Yobio, le yaourt a été certifié biologique en 2014 par CCPB (Controllo e certificazione prodotti biologici), une entreprise de contrôle et de certification de produits biologiques italienne. L’entreprise Khoury est par ailleurs certifiée ISO2200 pour la gestion des systèmes de sécurité alimentaire.
La production de Yobio a ainsi nécessité l’ouverture d’une ligne de production séparée : « Il y a une ségrégation claire en termes de stockage et de fabrication avec des contenants spéciaux dédiés aux produits biologiques », commente Antonio Khabbaz.
Avec trois millions de pots vendus depuis son lancement à 1 000 livres le pot de 125 grammes, Yobio a surtout du succès dans les quartiers les plus aisés de Beyrouth, tels qu’Achrafié et Verdun, selon Mazen Khoury, directeur de la production. Léger en graisse et sucre, « il est principalement destiné aux enfants et aux femmes », explique-t-il.
À chaque année son produit
Khoury a investi 2,5 millions d’euros dans ce nouveau produit, soit 25 % de moins qu’envisagé en premier lieu. Une économie liée, selon Mazen Khoury, à l’expérience acquise par Dairy Khoury dans le lancement de nouveaux produits, au rythme d’un par an.
Pour ce faire, l’entreprise conduit son programme de recherche et développement en interne, de même que le contrôle qualité. « Nous cherchons actuellement à importer des technologies allemandes pour améliorer et accélérer ce contrôle », explique Shadi Asmar, directeur de la qualité, et de la recherche et développement.
Fondée en 1943, l’entreprise Dairy Khoury revendique la deuxième place sur le marché libanais des produits laitiers, avec une part de 26 %. Les yaourts, labné et fromages représentent chacun 30 % de sa production et le lait UHT 10 %.
L’entreprise compte 450 employés travaillant avec environ 5 600 bêtes (environ 2 000 vaches, 3 000 moutons et 600 chèvres) pour 60 000 litres de lait reçus et transformés chaque jour.
« Certifié biologique, signifie que 95 % des ingrédients sont certifiés biologiques. Il y a une liste stricte d’ingrédients non biologiques autorisés, » qui doivent tout de même être certifiés sans OGM, poursuit Antonio Khabbaz. Dans le cas de Yobio, le yaourt a été certifié biologique en 2014 par CCPB (Controllo e certificazione prodotti biologici), une entreprise de contrôle et de certification de produits biologiques italienne. L’entreprise Khoury est par ailleurs certifiée ISO2200 pour la gestion des systèmes de sécurité alimentaire.
La production de Yobio a ainsi nécessité l’ouverture d’une ligne de production séparée : « Il y a une ségrégation claire en termes de stockage et de fabrication avec des contenants spéciaux dédiés aux produits biologiques », commente Antonio Khabbaz.
Avec trois millions de pots vendus depuis son lancement à 1 000 livres le pot de 125 grammes, Yobio a surtout du succès dans les quartiers les plus aisés de Beyrouth, tels qu’Achrafié et Verdun, selon Mazen Khoury, directeur de la production. Léger en graisse et sucre, « il est principalement destiné aux enfants et aux femmes », explique-t-il.
À chaque année son produit
Khoury a investi 2,5 millions d’euros dans ce nouveau produit, soit 25 % de moins qu’envisagé en premier lieu. Une économie liée, selon Mazen Khoury, à l’expérience acquise par Dairy Khoury dans le lancement de nouveaux produits, au rythme d’un par an.
Pour ce faire, l’entreprise conduit son programme de recherche et développement en interne, de même que le contrôle qualité. « Nous cherchons actuellement à importer des technologies allemandes pour améliorer et accélérer ce contrôle », explique Shadi Asmar, directeur de la qualité, et de la recherche et développement.
Fondée en 1943, l’entreprise Dairy Khoury revendique la deuxième place sur le marché libanais des produits laitiers, avec une part de 26 %. Les yaourts, labné et fromages représentent chacun 30 % de sa production et le lait UHT 10 %.
L’entreprise compte 450 employés travaillant avec environ 5 600 bêtes (environ 2 000 vaches, 3 000 moutons et 600 chèvres) pour 60 000 litres de lait reçus et transformés chaque jour.
Une nouvelle gamme de fromages de chèvre Après la marque libanaise Goût blanc dont le fromage de chèvre a été lancé en 2014, Dairy Khoury est entré sur ce marché en septembre de cette année avec un test dans 15 boutiques de Beyrouth rapidement élargi à 200 points de vente et 500 d’ici à Noël. La raison de ce succès selon Mazen Khoury : « Il n’y a pas encore beaucoup de marques [de fromage de chèvre] sur le marché et il est à la mode, car moins gras. » L’entreprise décline le fromage en cinq produits, dur ou doux, crémeux, baladi ou halloum. Avec une nouveauté pour la pâte dure : un emballage individuel adhérant au produit, importé d’Allemagne, qui permet de séparer dans une même barquette deux petites portions de fromage. |