Que peut-on se souhaiter pour 2018 ? La santé. Un air respirable, une eau buvable et des aliments sains pour mettre toutes les chances de notre côté, avec ce que cela implique en matière de réhabilitation des infrastructures, de gestion des déchets et de lutte contre la pollution.
Le bonheur. Une société ouverte où des valeurs fondamentales, comme l’égalité, la justice, la liberté, la tolérance et le respect, seraient acquises et transmises aux nouvelles générations. Et un État de droit où l’application des lois nous délivrerait des chaînes du clientélisme et du confessionnalisme.
La prospérité. Une vision économique qui ne se résumerait pas à une présentation PowerPoint commandée à un cabinet de conseil américain, comme l’a annoncée récemment le Premier ministre. Une vision stratégique qui serait le fruit d’une réflexion menée avec toutes les forces vives du pays, pas seulement des organisations et des syndicats phagocytés par les politiciens.Un projet d’avenir mis en œuvre par ceux qui connaissent les réalités du terrain ou qui sont prêts à les regarder en face.
Faire le deuil de la Suisse du Moyen-Orient, prendre le meilleur du Liban d’aujourd’hui et le réinventer. Le considérer comme sa patrie définitive et celle de ses enfants, ou faire en sorte qu’il le devienne.
Que peut-on se souhaiter pour 2018 ? Un miracle, ou la force de croire aux miracles.
Bonne année !