En attendant la formation d’un gouvernement capable de définir et de mettre en œuvre le plan de stabilisation et de redressement économique dont le Liban a urgemment besoin Le Commerce du Levant donne la parole à des experts qui apportent, chacun son domaine, des éléments de réponse à la crise.
La réforme de la commande publique figure parmi les réformes nécessaires pour stabiliser la situation financière et relancer l’économie du pays. Elle est essentielle à la fois pour répondre aux revendications des citoyens qui, depuis le 17 octobre, exigent davantage de transparence, d’efficacité, d’intégrité, de performance et de redevabilité, et à l’urgence de rétablir la crédibilité du Liban vis-à-vis des investisseurs étrangers.
Selon une étude publiée en 2014 par l’Institut des finances Basil Fuleihan, le montant total des marchés publics, qui correspond à l’activité d’achat de biens, de services et de travaux permettant à l’État de s’acquitter de ses responsabilités, représentait 4 % du PIB au niveau central uniquement (excluant les institutions publiques et les autorités locales), soit près de deux milliards de livre