De nombreuses aides ont été octroyées pour financer la réhabilitation des écoles endommagées par la double explosion du port de Beyrouth, mais certains établissements ne sont toujours pas prêts à accueillir les élèves.
«Convainquez votre meilleur ami de rester au Liban malgré les difficultés que traverse le pays», lit-on sur le tableau d’une salle de classe vide, toujours sans fenêtres, donnant sur le port de Beyrouth. Ce sujet de rédaction, pour le moins difficile, a été confié aux élèves de la troisième école publique d’Achrafié, il y a plusieurs mois. Car, contrairement à d’autres écoliers qui ont retrouvé le chemin de l’école entre deux confinements, la centaine d’élèves de cet établissement n’y ont jamais remis les pieds depuis le 4 août 2020.
Leur école a été durement touchée par