L’explosion au Port de Beyrouth a amputé le secteur de 750 lits, dont seuls 250 ont pu être remis en service.
Au septième étage de l’hôpital Saint-Georges, désormais condamné, l’alarme a longtemps continué à sonner après la double explosion du 4 août. Pendant des mois, l’équipe a fait la sourde oreille, trop occupée à gérer l’afflux de malades du Covid-19, comme si une catastrophe chassait une autre. Mais l’alarme n’est pas le seul souvenir que garde l’Hôpital orthodoxe du 4 août. Six mois après l’explosion, l’établissement universitaire n’est plus que l’ombre de lui-mêmev: avec 150 lits opérationnels, contre 400 lits avant le drame, il fonctionne à 37% de son activité. Et il n’est pas le seul. Trois autres grands hôpitaux ont été ravagés par le souffle de l’explosion.
L’Hôpital libanais Geitaoui a été à l’arrêt presque complet pendant de