L’accord entre Bagdad et Beyrouth concernant la livraison de 500.000 tonnes de fioul brut semble dans l’impasse sachant qu'économiquement il ne fait pas vraiment de sens.
Une simple opération de communication, une comédie politique, un chèque en bois, un troc d’illusions entre deux pays en crise économique et financière? C’est en ces termes que les personnes au fait du dossier décrivent le contrat pétrolier entre l’Irak et le Liban, aujourd’hui dans l’impasse.
Cet accord, signé en décembre 2020, fait pourtant suite à plusieurs allers-retours de délégations ministérielles au plus haut niveau entre Bagdad et Beyrouth.
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Il porte surtout la marque de deux hommes du renseignement qui se connaissent de longue date et s’apprécient mutue