(…) Trois points de suspension pour souffler, puis démarrer, supposément, une
survie en rouge écarlate, une ère, un éditorial. Économique de surcroît. Car, au
milieu de tout, il paraît qu’il faille sauver l’économie. Vous vous rappelez, ces histoires
d’argent à dormir debout, honnêtes ou non, qui font le malheur des uns et
la joie des autres, par ordre décroissant d’importance démographique…
Maintenant, pour le re-re-démarrage, assisté forcément, les Français, toujours
eux, sont encore là, assurent-ils flegmatiques, impossibles à faire désespérer et
pourvus d’une disponibilité renouvelée, à condition que… (voir p. 38). Puis les
Américains, avec un entrain à faire pâlir d’envie le pauvre État de Minnesota, sous
la réserve que… (p. 12). Ensuite, les Italiens, qui veulent nous offrir leur modèle
de promotion des PME… alors que nous sommes dans la catégorie 7 – sur 7 –
parmi les moins fiables des moins fiables des nations de ce monde (voir p. 42).
Eh oui, ces altruistes conditionnels, ces philanthropes d’un genre volatile veulent,
insistent-ils, un programme crédible. Et comme si ce n’était pas déjà assez lourd
à porter, on négocie pour avoir, aussi, des gens crédibles pour l’exécuter : auraiton
encore, à terme, des Lahoud II, Mikati III, Berry XIV, Murr MCXIX ? Pourquoi
pas ? On a bien eu dans d’autres contrées jusqu’à Louis XVIII, même à la suite
d’une révolution – et d’un empire.
L’empire du Milieu, par contre, n’a pas ces
états d’âme. Pour vendre, la Chine le fait
bien, sous notre ciel, désargenté, de fumée
noircie épisodiquement, comme sous
d’autres cieux (voir p. 30). Nos commerçants
en tirent le meilleur profit, les consommateurs
aussi. Un vrai tsunami, pour rester dans
les raz-de-marée du moment. Faut-il s’en
offusquer ?
Justement, notre économiste, lui, n’est toujours pas content – ça lui colle à la
peau – des leçons électorales (voir p. 16). Il est tellement perdu dans les imbroglios
des alliances, qu’il ne voit plus à quel(s) saint(s) il doit vouer son sempiternel
“projet global de réforme politico-économique”.
Et tout cela, il faut le tracer en pointillé, entre une disparition et une autre, un collègue
de journaliste exécuté pour ses idées, un politique “récompensé” pour son
“life achievement”, et des listes noires, menaces, procès, injonctions… qui frappent
les survivants. Des voies et des voix qui vont en crescendo avant de tomber
en chute libre. Il faut croire que la résurrection, contrairement aux Écrits, ne se
fait pas en trois jours…
Ces histoires d’argent à dormir
debout, qui font le malheur
des uns et la joie des autres
Déjà abonné ? Identifiez-vous
Les articles de notre site ne sont pas disponibles en navigation privée.
Pour lire cet article, veuillez ouvrir une fenêtre de navigation standard ou abonnez-vous à partir de 1 $.
Pour lire cet article, veuillez ouvrir une fenêtre de navigation standard ou abonnez-vous à partir de 1 $.