Dory Rizk, le gérant de la marque Babel et partenaire de Afkar Holding, société propriétaire des restaurants Babel et Babel Bay, a décroché du ministère du Tourisme et du Bureau Veritas la certification cinq étoiles pour ses deux enseignes. Babel à Dbayé est le premier établissement servant de la cuisine libanaise à avoir obtenu, dès décembre 2011, cette classification, la plus haute qu’un restaurant peut décrocher et qui correspond au niveau d’un établissement gastronomique. Babel Bay, la déclinaison de l’enseigne en bord de mer à Zaitunay Bay, vient également de recevoir cette certification qui est le résultat d’inspections rigoureuses prenant en compte de nombreux critères parmi lesquels les dispositifs de sécurité, l’accessibilité des personnes à mobilité réduite, la propreté, le service, le confort, ou encore le menu.
Rizk explique le concept de Babel : « Nous avons imaginé un lieu qui serait le vestige des civilisations anciennes, et Beyrouth aurait été construite au-dessus de notre établissement d’où le choix d’une architecture monumentale. » Ouvert depuis septembre 2009, l’établissement de Dbayé a requis « un investissement de 4 millions de dollars avec un amortissement prévu en quatre ans ». Le ticket moyen est de 45 dollars et la capacité assise atteint les 500 places entre la salle et la terrasse. Le restaurant emploie 110 personnes. « Nous proposons une cuisine libanaise progressiste ; nous ne modifions pas la recette initiale, mais nous y incorporons des ingrédients nouveaux », poursuit Rizk.
Encouragé par le succès, il ouvre une déclinaison à Zaitunay Bay en décembre 2011. Babel Bay peut recevoir 110 clients en terrasse et 110 en salle, emploie 90 personnes et offre une cuisine à base de poissons et de fruits de mer pour un ticket moyen de 80 dollars. « Nos deux établissements ne ciblant pas la même clientèle, les tickets moyens vont du simple au double. » L’investissement avoisine 2 millions de dollars prévus d’être amortis en 24 mois. Rizk explique la réussite de ce lieu dont le succès ne se dément pas depuis l’ouverture : « Nous réfléchissons en dehors du cadre habituel. La clientèle est de plus en plus exigeante et la cuisine seule ne suffit plus à l’attirer ; elle veut se faire “dorloter” et recherche l’expérience globale qui comprend aussi l’ambiance et un service personnalisé. C’est ce que nous offrons dans nos établissements. Notre objectif est d’attirer les jeunes qui ont envie de manger une cuisine libanaise dans une atmosphère différente de celle des restaurants classiques. »
Dory Rizk a étudié la gestion hôtelière en 1989 à Paris avant de s’installer au Liban où il lance avec ses frères la société Prunelle « qui produit et distribue en gros tout genre de pains européens, frais, congelés ou cuits » à la majorité des hôtels et restaurants du pays. En 2004, il ouvre Ksar, un café-restaurant libanais à Byblos, avant de lancer cinq ans plus tard Babel.