Un article du Dossier
Le Liban débordé par l'afflux de réfugiés syriens
Début janvier, le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) annonçait que près de 600 000 réfugiés étaient enregistrés dans les pays voisins de la Syrie, contre 70 000 sept mois plus tôt. Des chiffres qui ne prennent pas en compte les centaines de milliers de personnes qui ne se sont pas signalées auprès de l’ONU et ne cessent d’augmenter. Environ 216 000 Syriens sont enregistrés ou en attente d’enregistrement au Liban, 176 000 en Jordanie, 150 000 en Turquie et 70 000 en Irak. Ils sont aussi 13 000 en Égypte et 75 000 en Libye.
Face à cette augmentation, le HCR et ses partenaires ont lancé en décembre un appel de fonds pour un montant d’un milliard et demi de dollars auprès des donateurs à travers le monde. 500 millions seront destinés à la population syrienne en détresse à l’intérieur du pays. Le milliard restant sera divisé entre les différents pays d’accueil, dont fait partie pour la première fois l’Égypte. Quelque 243 millions de dollars sont à destination du Liban selon un budget provisoire.
Ce plan établit les besoins financiers de 55 organisations humanitaires – parmi lesquelles Médecins sans frontières, le Danish Council, l’Unicef, la Croix-Rouge internationale ou encore Action contre la faim – qui fourniront une aide vitale en termes de protection et d’assistance aux civils fuyant la Syrie durant les six premiers mois de 2013. Il s’agira prioritairement de développer des actions auprès des réfugiés en zone urbaine. Principales cibles : les personnes âgées, les femmes (et notamment les victimes de violences sexuelles) et les enfants, qui représentent la moitié des réfugiés selon l’Unicef. L’aide est destinée aux nouveaux arrivants, aux communautés d’accueil des migrants et à des projets de construction de nouveaux camps. De plus, les entrepôts régionaux de l’ONU seront réapprovisionnés en tentes, couvertures et produits de première nécessité.
Ce nouvel appel de fonds s’appuie sur des estimations prévisionnelles selon lesquelles un million de réfugiés syriens auront besoin d’aide durant le premier semestre de 2013.
Il repose sur la quatrième mise à jour d’un plan établi pour la première fois en mars 2012 et qui avait précédemment été fixé à 487 millions de dollars. Selon le HCR, à peine la moitié des 370 millions d’euros nécessaires pour couvrir les besoins des réfugiés de septembre à décembre a été financée par la communauté internationale.
Pour l’instant, les États-Unis ont déclaré qu’ils débloqueraient 210 millions de dollars pour la Syrie et les pays d’accueil. L’Union européenne a promis 21 millions de dollars et le Koweït 20 millions. Ce dernier devrait d’ailleurs accueillir le 30 janvier prochain une Conférence internationale d’annonces de contributions. Le but selon Robert Watkins, coordinateur spécial des Nations unies au Liban, est de convaincre les pays du Golfe de s’impliquer davantage que dans le financement d’initiatives privées.
Face à cette augmentation, le HCR et ses partenaires ont lancé en décembre un appel de fonds pour un montant d’un milliard et demi de dollars auprès des donateurs à travers le monde. 500 millions seront destinés à la population syrienne en détresse à l’intérieur du pays. Le milliard restant sera divisé entre les différents pays d’accueil, dont fait partie pour la première fois l’Égypte. Quelque 243 millions de dollars sont à destination du Liban selon un budget provisoire.
Ce plan établit les besoins financiers de 55 organisations humanitaires – parmi lesquelles Médecins sans frontières, le Danish Council, l’Unicef, la Croix-Rouge internationale ou encore Action contre la faim – qui fourniront une aide vitale en termes de protection et d’assistance aux civils fuyant la Syrie durant les six premiers mois de 2013. Il s’agira prioritairement de développer des actions auprès des réfugiés en zone urbaine. Principales cibles : les personnes âgées, les femmes (et notamment les victimes de violences sexuelles) et les enfants, qui représentent la moitié des réfugiés selon l’Unicef. L’aide est destinée aux nouveaux arrivants, aux communautés d’accueil des migrants et à des projets de construction de nouveaux camps. De plus, les entrepôts régionaux de l’ONU seront réapprovisionnés en tentes, couvertures et produits de première nécessité.
Ce nouvel appel de fonds s’appuie sur des estimations prévisionnelles selon lesquelles un million de réfugiés syriens auront besoin d’aide durant le premier semestre de 2013.
Il repose sur la quatrième mise à jour d’un plan établi pour la première fois en mars 2012 et qui avait précédemment été fixé à 487 millions de dollars. Selon le HCR, à peine la moitié des 370 millions d’euros nécessaires pour couvrir les besoins des réfugiés de septembre à décembre a été financée par la communauté internationale.
Pour l’instant, les États-Unis ont déclaré qu’ils débloqueraient 210 millions de dollars pour la Syrie et les pays d’accueil. L’Union européenne a promis 21 millions de dollars et le Koweït 20 millions. Ce dernier devrait d’ailleurs accueillir le 30 janvier prochain une Conférence internationale d’annonces de contributions. Le but selon Robert Watkins, coordinateur spécial des Nations unies au Liban, est de convaincre les pays du Golfe de s’impliquer davantage que dans le financement d’initiatives privées.
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