Un article du Dossier
Le Liban débordé par l'afflux de réfugiés syriens
Le plan du gouvernement libanais pour venir en aide aux réfugiés syriens a été présenté lors d’une réunion des donateurs à Beyrouth le 3 décembre 2012. Il définit des actions prioritaires dont l’État est essentiellement chargé de la coordination. « La priorité est de donner un sens à toutes les actions sur le terrain. Notre rôle est de nous assurer que tout sera exécuté », explique Ramzi Naaman, représentant du Premier ministre. L’État libanais évalue ses besoins propres à 180 millions de dollars, auxquels s’ajoutent ceux des associations et organisations internationales évalués à un peu plus de 184 millions de dollars. Ce qui représente un budget total de près de 364 millions de dollars répartis ainsi :
- 28,6 millions de dollars pour le ministère des Affaires sociales.
Son rôle est d’évaluer les besoins dans le domaine de la santé : aide psychologique, traitements nécessaires pour les soins et détermination du nombre de femmes enceintes à prendre en charge. Il doit mettre en place un programme d’assistance et de protection des personnes les plus vulnérables : enfants, femmes et personnes âgées.
Il est enfin en charge du recensement des logements disponibles et de la gestion de l’accès à l’eau potable. Enfin, il recueille les informations des institutions locales et régionales qui gèrent l’afflux de réfugiés sur leurs territoires.
- 17,8 millions de dollars pour le ministère de l’Éducation.
Son rôle est d’assurer la scolarisation des 25 000 écoliers syriens présents dans les écoles publiques du pays selon les chiffres du gouvernement. Pour aider à cette scolarisation, sa priorité est la rénovation de certaines écoles en sureffectif depuis l’arrivée des réfugiés. Le gouvernement mettra également en place des classes de remise à niveau des écoliers syriens. Des garderies seront créées pour les enfants en bas âge.
- 75,1 millions de dollars pour le ministère de la Santé.
Sa priorité dès que les fonds auront été débloqués : l’hospitalisation des cas les plus graves. Car les hôpitaux libanais arrivent à saturation. Ce programme se fera en collaboration avec des ONG spécialisées.
Le ministère est également responsable des premiers soins pour les familles syriennes et libanaises réfugiées. Une action qui se fera en relation avec les ONG présentes sur le terrain comme Médecins sans frontières qui prend déjà en charge des consultations à l’hôpital gouvernemental de Tripoli par exemple.
- 57,8 millions de dollars pour le Haut Comité de secours.
Cet organisme géré par l’État sera en charge des familles libanaises habitant en Syrie et ayant fui le pays depuis le début de la crise. Ces Libanais seraient 50 000 selon les estimations du gouvernement. Ils ne peuvent être pris en charge par l’aide internationale du fait de leur nationalité qui ne leur permet pas d’accéder au statut de réfugiés.
- 11,8 millions de dollars pour l’Unrwa.
L’organisation viendra en aide aux réfugiés palestiniens ayant fui la Syrie avec l’aide d’associations locales présentes dans les camps, là où ces familles ont majoritairement trouvé refuge.
Différentes associations humanitaires caritatives et religieuses coordonnées par un comité interministériel avec l’aide du HCR seront en charge du logement et de l’aide alimentaire.
- 96 millions de dollars pour le logement/gestion HCR.
Cette somme est une estimation du gouvernement basée sur la présence de 150 000 réfugiés au Liban. Leur nombre est aujourd’hui de 212 000. Le gouvernement est en discussion avec le HCR pour s’accorder sur les besoins nécessaires et les moyens de les réaliser.
- 76,8 millions de dollars pour l’aide alimentaire/gestion PAM.
Ce qui équivaut à 160 dollars pour la nourriture par famille, par mois, durant 12 mois. La distribution sera organisée par le Programme alimentaire mondial.
- 28,6 millions de dollars pour le ministère des Affaires sociales.
Son rôle est d’évaluer les besoins dans le domaine de la santé : aide psychologique, traitements nécessaires pour les soins et détermination du nombre de femmes enceintes à prendre en charge. Il doit mettre en place un programme d’assistance et de protection des personnes les plus vulnérables : enfants, femmes et personnes âgées.
Il est enfin en charge du recensement des logements disponibles et de la gestion de l’accès à l’eau potable. Enfin, il recueille les informations des institutions locales et régionales qui gèrent l’afflux de réfugiés sur leurs territoires.
- 17,8 millions de dollars pour le ministère de l’Éducation.
Son rôle est d’assurer la scolarisation des 25 000 écoliers syriens présents dans les écoles publiques du pays selon les chiffres du gouvernement. Pour aider à cette scolarisation, sa priorité est la rénovation de certaines écoles en sureffectif depuis l’arrivée des réfugiés. Le gouvernement mettra également en place des classes de remise à niveau des écoliers syriens. Des garderies seront créées pour les enfants en bas âge.
- 75,1 millions de dollars pour le ministère de la Santé.
Sa priorité dès que les fonds auront été débloqués : l’hospitalisation des cas les plus graves. Car les hôpitaux libanais arrivent à saturation. Ce programme se fera en collaboration avec des ONG spécialisées.
Le ministère est également responsable des premiers soins pour les familles syriennes et libanaises réfugiées. Une action qui se fera en relation avec les ONG présentes sur le terrain comme Médecins sans frontières qui prend déjà en charge des consultations à l’hôpital gouvernemental de Tripoli par exemple.
- 57,8 millions de dollars pour le Haut Comité de secours.
Cet organisme géré par l’État sera en charge des familles libanaises habitant en Syrie et ayant fui le pays depuis le début de la crise. Ces Libanais seraient 50 000 selon les estimations du gouvernement. Ils ne peuvent être pris en charge par l’aide internationale du fait de leur nationalité qui ne leur permet pas d’accéder au statut de réfugiés.
- 11,8 millions de dollars pour l’Unrwa.
L’organisation viendra en aide aux réfugiés palestiniens ayant fui la Syrie avec l’aide d’associations locales présentes dans les camps, là où ces familles ont majoritairement trouvé refuge.
Différentes associations humanitaires caritatives et religieuses coordonnées par un comité interministériel avec l’aide du HCR seront en charge du logement et de l’aide alimentaire.
- 96 millions de dollars pour le logement/gestion HCR.
Cette somme est une estimation du gouvernement basée sur la présence de 150 000 réfugiés au Liban. Leur nombre est aujourd’hui de 212 000. Le gouvernement est en discussion avec le HCR pour s’accorder sur les besoins nécessaires et les moyens de les réaliser.
- 76,8 millions de dollars pour l’aide alimentaire/gestion PAM.
Ce qui équivaut à 160 dollars pour la nourriture par famille, par mois, durant 12 mois. La distribution sera organisée par le Programme alimentaire mondial.