Dix ans après son ouverture à Beyrouth, le club-théâtre MusicHall s’installe à Dubaï au Jumeirah Zabeel Saray Hotel, à Palm Jumeirah. Pour les frères Michel et Jean Elefteriades, propriétaires des lieux, « le concept du MusicHall avec sa variété de shows et de musiques s’adapte parfaitement à la ville multiculturelle de Dubaï ». L’établissement de 3 000 m2 dispose d’une capacité de 1 000 personnes et accueille sa clientèle les jeudis et vendredis de 21h à 3h. Michel et Jean envisagent d’organiser 50 soirées privées par an. Le ticket moyen est de 130 dollars. Les deux frères sont les seuls partenaires du projet à travers leur compagnie Elef Entertainment et ont signé un contrat avec l’hôtel sur 10 ans. Le MusicHall propose des représentations qui s’enchaînent toutes les 10 minutes avec 15 groupes et chanteurs couvrant une large panoplie de styles musicaux – américain, arabe, opéra, pop, cubain, flamenco, grec, reggae et français –, alternés par la performance d’un DJ. « Nous avons adapté nos spectacles aux différents publics de Dubaï d’où l’ajout de shows indiens et russes, de même qu’un spectacle de musiques arabes pour le ramadan, explique Jean. Nous ciblons un chiffre d’affaires plus élevé qu’à Beyrouth. Mais les coûts opérationnels à Dubaï sont le double de ceux du Liban. »
Organisé tel un café-théâtre comme à Beyrouth, le MusicHall Dubaï se décline en tables et lounges avec, en plus, des coins privés dans les balcons. Côté nourriture, l’établissement propose un menu “à la carte” pour le service à table et un autre réduit à base de bouchées pour les lounges. Il compte 100 employés et a déjà accueilli depuis son ouverture le 24 janvier 2013 plus de 12 000 clients. Michel, 42 ans, et Jean, 41 ans, répartissent leur temps entre Beyrouth et Dubaï. Ils sont tous deux impliqués dans la gestion des établissements et forment une équipe complémentaire. Le premier s’occupe des relations publiques et de la direction artistique, sélectionne les musiciens, artistes et chansons, dirige et supervise les répétitions et arrangements musicaux tout en gardant un œil sur les opérations. Jean est en charge de gérer les opérations et les différents départements. Les deux frères étaient prédestinés à se lancer dans « le domaine de la nuit, car le fait d’avoir grandi dans ce milieu (leur père André avait ouvert en 1977 la boîte de nuit La Macumba à Ajaltoun) a naturellement nourri notre savoir-faire ; le défi était de nous développer et de nous positionner sur la scène internationale ». Jean est architecte et expert en scénographie ; Michel a suivi des études en art, graphisme et publicité en France et au Liban, et est diplômé de l’Alba. Ensemble, ils ont créé plusieurs festivals et concerts, géré et produit des artistes. En 1998, ils ouvrent leur première boîte de nuit à Kaslik, Amor y Libertad. En parallèle, Michel est producteur musical, compositeur (de plus de 120 chansons pour des artistes locaux et internationaux tels que les frères Chehade et Demis Roussos), écrivain, peintre et activiste sociopolitique. Il est le fondateur et copropriétaire de Elef Records qui a produit 16 albums de “world fusion”, un genre musical dans lequel il est considéré comme “précurseur”.
« Au départ conçu comme une évolution naturelle des concepts de Macumba et Amor y Libertad, et comme la scène nécessaire aux représentations de nos artistes, MusicHall s’est avéré être un grand succès avec plus d’un million de clients au Liban en 10 ans », poursuit Jean. Les frères Elefteriades planifient d’autres ouvertures de MusicHall dans les quatre prochaines années, notamment à Londres et Istanbul.
Organisé tel un café-théâtre comme à Beyrouth, le MusicHall Dubaï se décline en tables et lounges avec, en plus, des coins privés dans les balcons. Côté nourriture, l’établissement propose un menu “à la carte” pour le service à table et un autre réduit à base de bouchées pour les lounges. Il compte 100 employés et a déjà accueilli depuis son ouverture le 24 janvier 2013 plus de 12 000 clients. Michel, 42 ans, et Jean, 41 ans, répartissent leur temps entre Beyrouth et Dubaï. Ils sont tous deux impliqués dans la gestion des établissements et forment une équipe complémentaire. Le premier s’occupe des relations publiques et de la direction artistique, sélectionne les musiciens, artistes et chansons, dirige et supervise les répétitions et arrangements musicaux tout en gardant un œil sur les opérations. Jean est en charge de gérer les opérations et les différents départements. Les deux frères étaient prédestinés à se lancer dans « le domaine de la nuit, car le fait d’avoir grandi dans ce milieu (leur père André avait ouvert en 1977 la boîte de nuit La Macumba à Ajaltoun) a naturellement nourri notre savoir-faire ; le défi était de nous développer et de nous positionner sur la scène internationale ». Jean est architecte et expert en scénographie ; Michel a suivi des études en art, graphisme et publicité en France et au Liban, et est diplômé de l’Alba. Ensemble, ils ont créé plusieurs festivals et concerts, géré et produit des artistes. En 1998, ils ouvrent leur première boîte de nuit à Kaslik, Amor y Libertad. En parallèle, Michel est producteur musical, compositeur (de plus de 120 chansons pour des artistes locaux et internationaux tels que les frères Chehade et Demis Roussos), écrivain, peintre et activiste sociopolitique. Il est le fondateur et copropriétaire de Elef Records qui a produit 16 albums de “world fusion”, un genre musical dans lequel il est considéré comme “précurseur”.
« Au départ conçu comme une évolution naturelle des concepts de Macumba et Amor y Libertad, et comme la scène nécessaire aux représentations de nos artistes, MusicHall s’est avéré être un grand succès avec plus d’un million de clients au Liban en 10 ans », poursuit Jean. Les frères Elefteriades planifient d’autres ouvertures de MusicHall dans les quatre prochaines années, notamment à Londres et Istanbul.