Camille Tyan fait parler de lui en France grâce à Payplug, un nouveau service qui permet aux commerçants d’accepter le paiement par carte bancaire sans avoir à souscrire à un contrat bancaire ou à investir dans un matériel spécifique. Le principe est simple comme un texto : le professionnel se connecte à son compte Payplug et envoie à son client une demande de paiement par courriel ou SMS ; le client n’a alors qu’à cliquer sur le lien vers une page de paiement sécurisé sur laquelle il introduit son numéro de carte bancaire. Les fonds sont ensuite transférés vers le compte bancaire du récipiendaire, moyennant une commission de 2,5 % hors taxes. Une commission certes plus élevée que celles des terminaux de paiement électronique (autour de 1 % en moyenne) mais qui reste plus avantageuse pour les petits entrepreneurs du fait de l’absence de frais de mise en route, d’abonnement mensuel et de période d’engagement obligatoire. Cette innovation lui a notamment valu avec son associé, Antoine Grimaud, le premier prix du concours de start-up organisé par Investessor, le premier réseau français de “Business Angels” et une dotation de 100 000 euros.
Un succès d’estime en attendant la concrétisation commerciale pour ce trentenaire. Né en France de parents libanais, Camille Tyan a grandi dans sa patrie d’adoption, avant de rejoindre le Liban pour suivre la fin de sa scolarité au collège Notre-Dame de Jamhour. Féru de programmation, il se rend ensuite au Canada pour suivre un cursus d’ingénierie informatique à l’université McGill. Diplôme en poche, il décide de compléter son bagage technique par quatre ans d’expérience professionnelle au cabinet d’audit McKinsey, puis chez Google. C’est en 2011, alors qu’il suit un MBA à Harvard, que lui vient l’idée de Payplug. « Les solutions permettant de payer partout avec sa carte bancaire, qui foisonnait aux États-Unis, n’étaient pas encore développées en Europe. Or le potentiel est énorme : rien qu’en France, près de 63 % des petits commerçants sont dépourvus de terminal de paiement. »
De retour en France, il fonde Payplug, en mai 2012, et établit les partenariats indispensables pour collecter les fonds. « Il faut une licence de la Banque centrale. Nous avons donc conclu un accord avec la banque Crédit Mutuel Arkéa et Mangopay (NDLR : un établissement de monnaie électronique) pour pouvoir opérer partout en Europe », explique Camille Tyan. Entre-temps, il convainc son camarade de Harvard Antoine Grimaud de le rejoindre. Les deux associés font le tour de leurs réseaux personnels et professionnels (dont Berytech) pour récolter les 500 000 euros de fonds nécessaires au lancement, contre une part non révélée du capital.
Depuis son lancement en mars, Payplug a déjà convaincu un millier de clients. « À terme, l’idée est de concurrencer les solutions bancaires de paiement en ligne pour les petits commerçants ou le paiement par chèque pour les travailleurs indépendants », affirme Camille Tyan, qui vise aussi une expansion vers le reste de l’Europe, voire le Moyen-Orient, à bien plus long terme.
Un succès d’estime en attendant la concrétisation commerciale pour ce trentenaire. Né en France de parents libanais, Camille Tyan a grandi dans sa patrie d’adoption, avant de rejoindre le Liban pour suivre la fin de sa scolarité au collège Notre-Dame de Jamhour. Féru de programmation, il se rend ensuite au Canada pour suivre un cursus d’ingénierie informatique à l’université McGill. Diplôme en poche, il décide de compléter son bagage technique par quatre ans d’expérience professionnelle au cabinet d’audit McKinsey, puis chez Google. C’est en 2011, alors qu’il suit un MBA à Harvard, que lui vient l’idée de Payplug. « Les solutions permettant de payer partout avec sa carte bancaire, qui foisonnait aux États-Unis, n’étaient pas encore développées en Europe. Or le potentiel est énorme : rien qu’en France, près de 63 % des petits commerçants sont dépourvus de terminal de paiement. »
De retour en France, il fonde Payplug, en mai 2012, et établit les partenariats indispensables pour collecter les fonds. « Il faut une licence de la Banque centrale. Nous avons donc conclu un accord avec la banque Crédit Mutuel Arkéa et Mangopay (NDLR : un établissement de monnaie électronique) pour pouvoir opérer partout en Europe », explique Camille Tyan. Entre-temps, il convainc son camarade de Harvard Antoine Grimaud de le rejoindre. Les deux associés font le tour de leurs réseaux personnels et professionnels (dont Berytech) pour récolter les 500 000 euros de fonds nécessaires au lancement, contre une part non révélée du capital.
Depuis son lancement en mars, Payplug a déjà convaincu un millier de clients. « À terme, l’idée est de concurrencer les solutions bancaires de paiement en ligne pour les petits commerçants ou le paiement par chèque pour les travailleurs indépendants », affirme Camille Tyan, qui vise aussi une expansion vers le reste de l’Europe, voire le Moyen-Orient, à bien plus long terme.