Mario Haddad Jr a ouvert Mario e Mario, sa troisième marque de restauration au Liban. Située dans une maison libanaise traditionnelle au cœur du quartier de Mar Mikhaël, elle sert une cuisine italienne “maison” avec un menu qui change quotidiennement selon l’arrivage des ingrédients. En créant ce lieu, Mario Jr, partenaire majoritaire dans ce projet, a voulu rendre un hommage à son père Mario Sr, grand amoureux de l’Italie et président de l’Académie italienne de la cuisine au Liban depuis 12 ans :
« Bien qu’il ne soit pas partenaire dans ce projet, mon père en est toutefois l’inspirateur d’où le nom du restaurant, explique Mario Jr. Tout mon amour pour la cuisine italienne vient de lui. » La société propriétaire des lieux, Love Project SAL, a investi 350 000 dollars : « Ouvrir Mario e Mario est un vieux rêve qui aurait dû voir le jour depuis plusieurs années. Il n’est pas motivé par des considérations financières puisque, selon mon étude de faisabilité, le projet générera uniquement de quoi rembourser les frais et les salaires. » Le restaurant dispose d’une capacité assise de 38 personnes en salle et de 38 en terrasse, et emploie 13 personnes dont le chef exécutif italien Walter Benenati qui officiait dans les cuisines du restaurant Sartoria à Londres. Le ticket moyen est de 60 dollars. La cuisine servie est “authentique”, basée sur celle « que les Italiens mangent au quotidien et non sur les plats classiques proposés dans les restaurants au Liban ». L’accueil est mitigé, car « le client libanais n’est pas un aventurier lorsqu’il s’agit de découvrir une nouvelle cuisine. Il préfère les saveurs familières ».
Mario Haddad Jr a déjà de nombreux projets à son actif. Il ouvre avec des partenaires Sushi Bar en 1998, Rai en 1999 et Asia en 2000, suivis de Sushi Express, Silver Screen et Jasmin Room, des projets aujourd’hui fermés. En 2003, il déménage Sushi Bar dans un nouveau local et, en 2008, développe le concept al-Falamanki avec deux associés dont Tony Ramy (copropriétaire du restaurant al-Sultan Brahim), sur un terrain qu’il loue depuis 2003. Le projet qui coûte 2,7 millions de dollars est amorti en 30 mois et génère, depuis, un chiffre d’affaires annuel autour des 6 millions de dollars. L’été 2012, il lance le restaurant-bar éphémère Pop-up container à Mar Mikhaël, actuellement transformé en projet permanent sous le nom de Junkyard dont l’inauguration est prévue cet été.
Pour gérer tous ces projets, Mario Jr a mis en place une structure centrale : la société Hands-on gère les restaurants, la centrale d’achats Eat Drink and Live assure leur approvisionnement, et Food for Thought, qui propose un service de consultation en matière de cuisine et crée les menus. Il est également à la tête de Brainstorm, une compagnie chargée de la création de concepts et de l’identité visuelle des projets.
Mario Jr qui déclare avoir « davantage appris avec les échecs que les réussites », se lance actuellement dans de nouveaux projets : le lancement de Junkyard et la rénovation du Sushi Bar à Beyrouth, l’ouverture d’al-Falamanki, Sushi Bar et Mario e Mario à Dubaï, et travaille sur son cinquième concept, un restaurant libanais de maison.
« Bien qu’il ne soit pas partenaire dans ce projet, mon père en est toutefois l’inspirateur d’où le nom du restaurant, explique Mario Jr. Tout mon amour pour la cuisine italienne vient de lui. » La société propriétaire des lieux, Love Project SAL, a investi 350 000 dollars : « Ouvrir Mario e Mario est un vieux rêve qui aurait dû voir le jour depuis plusieurs années. Il n’est pas motivé par des considérations financières puisque, selon mon étude de faisabilité, le projet générera uniquement de quoi rembourser les frais et les salaires. » Le restaurant dispose d’une capacité assise de 38 personnes en salle et de 38 en terrasse, et emploie 13 personnes dont le chef exécutif italien Walter Benenati qui officiait dans les cuisines du restaurant Sartoria à Londres. Le ticket moyen est de 60 dollars. La cuisine servie est “authentique”, basée sur celle « que les Italiens mangent au quotidien et non sur les plats classiques proposés dans les restaurants au Liban ». L’accueil est mitigé, car « le client libanais n’est pas un aventurier lorsqu’il s’agit de découvrir une nouvelle cuisine. Il préfère les saveurs familières ».
Mario Haddad Jr a déjà de nombreux projets à son actif. Il ouvre avec des partenaires Sushi Bar en 1998, Rai en 1999 et Asia en 2000, suivis de Sushi Express, Silver Screen et Jasmin Room, des projets aujourd’hui fermés. En 2003, il déménage Sushi Bar dans un nouveau local et, en 2008, développe le concept al-Falamanki avec deux associés dont Tony Ramy (copropriétaire du restaurant al-Sultan Brahim), sur un terrain qu’il loue depuis 2003. Le projet qui coûte 2,7 millions de dollars est amorti en 30 mois et génère, depuis, un chiffre d’affaires annuel autour des 6 millions de dollars. L’été 2012, il lance le restaurant-bar éphémère Pop-up container à Mar Mikhaël, actuellement transformé en projet permanent sous le nom de Junkyard dont l’inauguration est prévue cet été.
Pour gérer tous ces projets, Mario Jr a mis en place une structure centrale : la société Hands-on gère les restaurants, la centrale d’achats Eat Drink and Live assure leur approvisionnement, et Food for Thought, qui propose un service de consultation en matière de cuisine et crée les menus. Il est également à la tête de Brainstorm, une compagnie chargée de la création de concepts et de l’identité visuelle des projets.
Mario Jr qui déclare avoir « davantage appris avec les échecs que les réussites », se lance actuellement dans de nouveaux projets : le lancement de Junkyard et la rénovation du Sushi Bar à Beyrouth, l’ouverture d’al-Falamanki, Sushi Bar et Mario e Mario à Dubaï, et travaille sur son cinquième concept, un restaurant libanais de maison.