Un article du Dossier
Chiffres-clés 2013 : l'économie au rythme de la crise syrienne
Après deux années de ralentissement dû à la crise syrienne, l’activité économique est demeurée faible en 2013. Parmi ses carburants traditionnels, seul le secteur bancaire continue d’afficher une certaine résilience tandis que le tourisme et l’immobilier restent entravés par l’instabilité politique et sécuritaire qui mine la confiance des agents. La demande interne a pu néanmoins continuer de progresser faiblement, soutenue en partie par des réfugiés syriens toujours plus nombreux et des dépenses publiques en hausse. Mais elle bénéficie en grande partie aux importations, tandis que les exportations officielles ont fortement décliné. Après une année de forte accélération, l’inflation s’est quant à elle fortement contractée, même si des doutes subsistent sur l’ampleur de la baisse.