«Où pourrait-on être mieux qu’ici ? » Ramzi Ghosn, son éternel chapeau de paille vissé sur la tête, allongé, un après-midi de farniente au soleil, sur la pelouse du nouveau projet gourmand et œnophile des fondateurs du domaine vinicole de Massaya. Ramzi et Sami Ghosn inaugurent en juillet leur nouvelle adresse située face aux ruines romaines et baptisée Massaya Faqra. Cet ambitieux projet œnotouristique situé sur un terrain de 22 000 m2 à Kfardebiane avait été lancé en 2010 par les frères Ghosn et leurs associés français Dominique Hebrard (ex-Cheval Blanc, Saint-Émilion) et Daniel Prunier (Vieux Télégraphe, Château Neuf du Pape). Comme dans le cas de leur propriété de Taanayel (Békaa), ce nouvel espace associe négoce, boutique et restauration. Selon les propriétaires, le projet a coûté entre 6,5 et 7 millions de dollars, hors coût du terrain appartenant à la famille Ghosn depuis les années 1970. Le retour sur investissement est envisagé à moyen terme (entre 7 et 10 ans). « En tenant compte des prix de l’immobilier dans la région, l’ensemble est valorisé autour de 28 millions de dollars. »
À Kfardebiane, Massaya va produire l’ensemble de ses vins blancs, ce qui représente 50 000 à 60 000 cols annuels. En prévision, les frères Ghosn ont d’ailleurs planté de nouvelles vignes, sur des terrains en location, dans la région de Ras Baalbeck et de Hadath. Soit, en tout, 13 hectares de roussanne, de chardonnay et de vermentino, un cépage très présent dans les blancs corses et italiens, qui pourrait servir de base à l’élaboration d’un nouveau vin blanc. « Ici, nous sommes à moins de 20 minutes de ces vignobles d’altitude. Les vendanges rentreront plus rapidement que lorsque nous devions les transporter à Taanayel », précise encore Sami Ghosn. La cave doit en plus accueillir les vieux millésimes de rouge, disponible à la vente dans l’espace “Boutique”.
Ouvert chaque week-end, Massaya entend aussi devenir à Kfardebiane un haut lieu de la gastronomie libanaise. À l’intérieur de l’immense bâtisse (2 000 m2), signée par l’architecte Simone Kosremelli, le restaurant d’hiver (avec coin cheminée pour les amateurs) peut accueillir jusqu’à 80 convives. Un bar-lounge, une salle de dégustation de vins ainsi qu’un espace “furn”, où s’attarder en matinée en famille autour de manakiche, viennent compléter l’offre, portant ainsi à quelque 160 le nombre de places assises. L’été, la propriété ouvre en plus ses terrasses, ce qui lui permet de recevoir sans limites en extérieur. « Chaque samedi de cet été, un concert live est d’ores et déjà prévu. » Comme à Taanayel, le menu s’appuie sur des classiques de la cuisine de terroir. « Nous ne venons pas concurrencer les restaurants de mezzés de la région, mais proposer une offre différente, qui devrait attirer un nouveau public vers ces stations de ski », affirme Sami Ghosn. Tout compris et vin Massaya inclus (à volonté), il faut compter 50 dollars (contre 40 dollars à Taanayel) par personne pour les membres du Wine Club Massaya et 60 dollars pour les autres. « Les menus ne sont pas identiques, mais on entend préserver l’esprit Massaya. C’est pourquoi, ce sont nos équipes qui supervisent la restauration et pas un sous-traitant. » Le lieu est privatisable pour des événements, que ce soit un mariage ou une soirée “wine and business” pour une entreprise. En tout, une quarantaine de personnes devraient y être employées.
À Kfardebiane, Massaya va produire l’ensemble de ses vins blancs, ce qui représente 50 000 à 60 000 cols annuels. En prévision, les frères Ghosn ont d’ailleurs planté de nouvelles vignes, sur des terrains en location, dans la région de Ras Baalbeck et de Hadath. Soit, en tout, 13 hectares de roussanne, de chardonnay et de vermentino, un cépage très présent dans les blancs corses et italiens, qui pourrait servir de base à l’élaboration d’un nouveau vin blanc. « Ici, nous sommes à moins de 20 minutes de ces vignobles d’altitude. Les vendanges rentreront plus rapidement que lorsque nous devions les transporter à Taanayel », précise encore Sami Ghosn. La cave doit en plus accueillir les vieux millésimes de rouge, disponible à la vente dans l’espace “Boutique”.
Ouvert chaque week-end, Massaya entend aussi devenir à Kfardebiane un haut lieu de la gastronomie libanaise. À l’intérieur de l’immense bâtisse (2 000 m2), signée par l’architecte Simone Kosremelli, le restaurant d’hiver (avec coin cheminée pour les amateurs) peut accueillir jusqu’à 80 convives. Un bar-lounge, une salle de dégustation de vins ainsi qu’un espace “furn”, où s’attarder en matinée en famille autour de manakiche, viennent compléter l’offre, portant ainsi à quelque 160 le nombre de places assises. L’été, la propriété ouvre en plus ses terrasses, ce qui lui permet de recevoir sans limites en extérieur. « Chaque samedi de cet été, un concert live est d’ores et déjà prévu. » Comme à Taanayel, le menu s’appuie sur des classiques de la cuisine de terroir. « Nous ne venons pas concurrencer les restaurants de mezzés de la région, mais proposer une offre différente, qui devrait attirer un nouveau public vers ces stations de ski », affirme Sami Ghosn. Tout compris et vin Massaya inclus (à volonté), il faut compter 50 dollars (contre 40 dollars à Taanayel) par personne pour les membres du Wine Club Massaya et 60 dollars pour les autres. « Les menus ne sont pas identiques, mais on entend préserver l’esprit Massaya. C’est pourquoi, ce sont nos équipes qui supervisent la restauration et pas un sous-traitant. » Le lieu est privatisable pour des événements, que ce soit un mariage ou une soirée “wine and business” pour une entreprise. En tout, une quarantaine de personnes devraient y être employées.