Un article du Dossier
Les prix à Beyrouth en 2014
Le Commerce du Levant, en collaboration avec Ramco Real Estate Advisers, répertorie les prix au mètre carré de l’immobilier neuf dans 150 rues de Beyrouth, réparties dans 38 quartiers.
Après une éclaircie du printemps 2014 qui a relancé le marché immobilier à Beyrouth, la reprise des attentats terroristes au début de l’été a de nouveau terni le moral des acteurs de l’immobilier. La demande est affectée par la dégradation sécuritaire qui s’inscrit dans un contexte économique déjà morose et empêche beaucoup de familles de se projeter dans l’avenir. Le marché continue donc de fonctionner au ralenti.
Mais ce contexte n’est pas seul en cause. Il ne faut pas oublier que la hausse des prix enregistrée entre 2005 et 2010 n’a toujours pas été digérée. Le secteur s’est emballé d’une façon disproportionnée : par exemple, un premier étage à Furn el-Hayek a augmenté de 150 à 170 % en six ans. La hausse de la demande, celle des coûts de construction et des valeurs foncières ont été trop rapides.
Les Beyrouthins ont été bouleversés par la flambée des prix, la valeur d’un appartement ayant doublé, voire triplé, en quelques années. Car leur pouvoir d’achat n’a pas suivi cette inflation. Pourtant les sollicitations, aujourd’hui, ne manquent pas. Il n’y a jamais eu autant d’appartements neufs sur le marché. Et le nombre des invendus ne cesse d’augmenter d’année en année.
Les promoteurs ont beau utiliser tous les moyens (expositions, réseaux sociaux, publicités dans les médias, etc.) pour promouvoir et présenter leur projet, tout le monde ne réussit pas à écouler son stock. Le délai de vente d’un bien immobilier continue d’augmenter.
Cette fois, la capitale n’échappe pas à la baisse des prix. Quel que soit le quartier de Beyrouth, les prix font l’objet d’âpres négociations. Officiellement, les propriétaires affichent une grille tarifaire similaire à l’an passé, mais en quelques minutes – sans rien demander – il est déjà possible d’obtenir un rabais de 5 à 10 %. « Si vous êtes sérieux, je suis prêt à faire un geste supplémentaire », voilà la phrase souvent répétée par les promoteurs et les propriétaires.
L’acheteur est donc en position de force. De plus en plus exigeant, il connaît le marché. Il visite les chantiers, rencontre les promoteurs, sait reconnaître un mauvais produit et fait le tour des agences immobilières pour comparer les options.
Il peut mesurer à quel point le marché de l’immobilier beyrouthin se caractérise par de fortes disparités de prix.
Ce dossier recense les prix des biens neufs (en chantier et récemment terminés) dans 150 rues de la capitale. Le quartier le plus cher est celui du front de mer du centre-ville à 8 500 dollars le mètre carré ; tandis que la rue Srougi au sud de Nazareth est la plus abordable, à 2 400 dollars le m2.
Les variations ne dépendent pas seulement de la situation géographique, mais aussi de caractéristiques propres à chaque projet, comme les vues sur la mer, la proximité d’un jardin, les dégagements et la qualité de la construction. Au total, Beyrouth offre environ 400 projets résidentiels à la vente.
Mais ce contexte n’est pas seul en cause. Il ne faut pas oublier que la hausse des prix enregistrée entre 2005 et 2010 n’a toujours pas été digérée. Le secteur s’est emballé d’une façon disproportionnée : par exemple, un premier étage à Furn el-Hayek a augmenté de 150 à 170 % en six ans. La hausse de la demande, celle des coûts de construction et des valeurs foncières ont été trop rapides.
Les Beyrouthins ont été bouleversés par la flambée des prix, la valeur d’un appartement ayant doublé, voire triplé, en quelques années. Car leur pouvoir d’achat n’a pas suivi cette inflation. Pourtant les sollicitations, aujourd’hui, ne manquent pas. Il n’y a jamais eu autant d’appartements neufs sur le marché. Et le nombre des invendus ne cesse d’augmenter d’année en année.
Les promoteurs ont beau utiliser tous les moyens (expositions, réseaux sociaux, publicités dans les médias, etc.) pour promouvoir et présenter leur projet, tout le monde ne réussit pas à écouler son stock. Le délai de vente d’un bien immobilier continue d’augmenter.
Cette fois, la capitale n’échappe pas à la baisse des prix. Quel que soit le quartier de Beyrouth, les prix font l’objet d’âpres négociations. Officiellement, les propriétaires affichent une grille tarifaire similaire à l’an passé, mais en quelques minutes – sans rien demander – il est déjà possible d’obtenir un rabais de 5 à 10 %. « Si vous êtes sérieux, je suis prêt à faire un geste supplémentaire », voilà la phrase souvent répétée par les promoteurs et les propriétaires.
L’acheteur est donc en position de force. De plus en plus exigeant, il connaît le marché. Il visite les chantiers, rencontre les promoteurs, sait reconnaître un mauvais produit et fait le tour des agences immobilières pour comparer les options.
Il peut mesurer à quel point le marché de l’immobilier beyrouthin se caractérise par de fortes disparités de prix.
Ce dossier recense les prix des biens neufs (en chantier et récemment terminés) dans 150 rues de la capitale. Le quartier le plus cher est celui du front de mer du centre-ville à 8 500 dollars le mètre carré ; tandis que la rue Srougi au sud de Nazareth est la plus abordable, à 2 400 dollars le m2.
Les variations ne dépendent pas seulement de la situation géographique, mais aussi de caractéristiques propres à chaque projet, comme les vues sur la mer, la proximité d’un jardin, les dégagements et la qualité de la construction. Au total, Beyrouth offre environ 400 projets résidentiels à la vente.
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