Après Impact de Middle East Venture Partners (voir Le Commerce du Levant n° 5658) et Berytech Fund II (voir Le Commerce du Levant n° 5660), la Lebanon Valley accueille un troisième fonds d’investissement : Leap Ventures. Son cofondateur, Henri Asseily (ex-Shopzilla) a annoncé lors du forum Arabnet de Beyrouth avoir clôturé sa levée de fonds initiale à hauteur de 71 millions de dollars. Il s’est associé avec Hala Fadel (présidente du MIT Enterprise Forum pour la région panarabe), Hervé Cuviliez (cofondateur du site de commerce électronique Diwanee) et l’investisseuse Noor el-Solh, pour convaincre les entrepreneurs technologiques de bénéficier de leurs capitaux et de leur expérience dans le secteur. « Nous souhaitons leur fournir une aide stratégique et opérationnelle afin de les guider à terme vers de belles valorisations. Ensemble, nous avons déjà créé huit sociétés, avec des “exit” réussis pour une valeur cumulée de plus de deux milliards de dollars. »
Leap Ventures se distingue de ses prédécesseurs par plusieurs aspects. D’abord par sa taille, environ 30 % supérieure à celle de ses homologues, qui en fait déjà le fonds le plus important lancé au Liban, et pourrait être ultérieurement accrue de 10 à 20 % à l’occasion d’une deuxième levée attendue d’ici à l’été. « Cela reste modeste à l’échelle internationale et il ne s’agit pas d’être le plus gros pour le principe : ces montants sont la conséquence logique de notre stratégie d’investissement », précise toutefois Henri Asseily.
Ce fonds veut en effet s’insérer dans une étape plus avancée du cycle de financement du secteur : l’essentiel de son budget sera dédié à des investissements de série B compris entre trois et sept millions de dollars – pouvant éventuellement être dépassés via des coinvestissements – avec des participations minoritaires pouvant aller jusqu’à 35 % du capital de la douzaine de sociétés ciblées.
« Compte tenu de notre expérience, nous sommes convaincus que l’écosystème aura besoin de tickets plus importants pour permettre aux entreprises d’accélérer leur croissance à une échelle régionale ou internationale. De par notre positionnement, nous intervenons donc de manière complémentaire plutôt qu’en concurrence avec les autres fonds », indique Henri Asseily.
Autre spécificité : Leap Ventures est pour l’instant le seul fonds opérant dans le cadre de la circulaire 331 à gérer aussi bien les engagements de banques libanaises – qui bénéficient à ce titre de la garantie à 75 % de la BDL – que, de manière complémentaire, ceux d’investisseurs classiques assumant l’intégralité de leurs risques.
« La gestion va certes s’avérer plus compliquée, mais l’expérience et les attentes en termes d’objectifs des investisseurs professionnels apporteront une valeur ajoutée aux banques commerciales, dont ce n’est pas le cœur de métier », plaide Henri Asseily.
Leap Ventures se distingue de ses prédécesseurs par plusieurs aspects. D’abord par sa taille, environ 30 % supérieure à celle de ses homologues, qui en fait déjà le fonds le plus important lancé au Liban, et pourrait être ultérieurement accrue de 10 à 20 % à l’occasion d’une deuxième levée attendue d’ici à l’été. « Cela reste modeste à l’échelle internationale et il ne s’agit pas d’être le plus gros pour le principe : ces montants sont la conséquence logique de notre stratégie d’investissement », précise toutefois Henri Asseily.
Ce fonds veut en effet s’insérer dans une étape plus avancée du cycle de financement du secteur : l’essentiel de son budget sera dédié à des investissements de série B compris entre trois et sept millions de dollars – pouvant éventuellement être dépassés via des coinvestissements – avec des participations minoritaires pouvant aller jusqu’à 35 % du capital de la douzaine de sociétés ciblées.
« Compte tenu de notre expérience, nous sommes convaincus que l’écosystème aura besoin de tickets plus importants pour permettre aux entreprises d’accélérer leur croissance à une échelle régionale ou internationale. De par notre positionnement, nous intervenons donc de manière complémentaire plutôt qu’en concurrence avec les autres fonds », indique Henri Asseily.
Autre spécificité : Leap Ventures est pour l’instant le seul fonds opérant dans le cadre de la circulaire 331 à gérer aussi bien les engagements de banques libanaises – qui bénéficient à ce titre de la garantie à 75 % de la BDL – que, de manière complémentaire, ceux d’investisseurs classiques assumant l’intégralité de leurs risques.
« La gestion va certes s’avérer plus compliquée, mais l’expérience et les attentes en termes d’objectifs des investisseurs professionnels apporteront une valeur ajoutée aux banques commerciales, dont ce n’est pas le cœur de métier », plaide Henri Asseily.