Après 18 mois de travaux de rénovation, Le Bristol rouvre ses portes, sous la direction de Nazira el-Atrache qui gère l’hôtel situé à Verdun depuis dix ans. Diplômée de l’université de New Mexico, elle a fait ses armes pendant 10 ans dans l’hôtellerie aux États-Unis, à La Posada de Santa Fe Hotel à New Mexico. En 1997, elle en quitte le poste de directrice adjointe pour rentrer au Liban et diriger les opérations de l’hôtel al-Bustan, avant de prendre, en 2005, la direction du Bristol. Cette année est celle d’un nouveau départ pour l’établissement inauguré en 1951 dont la réputation parmi les Libanais et les touristes arabes est telle, qu’il ne ressent pas le besoin de s’affilier à une chaîne internationale. « Nous traitons nos clients comme de véritables hôtes », explique-t-elle. D’où la fidélité qui les a poussés à se tenir régulièrement au courant de la date de réouverture de l’hôtel.
Quelque 30 millions de dollars ont été investis pour une remise à neuf de toute l’infrastructure et une refonte totale des cuisines et des équipements.
L’investissement est financé pour moitié par un emprunt et pour moitié en fonds propres, le capital de l’hôtel étant détenu par la famille Doumet. L’architecture intérieure confiée à Galal Mahmoud a été modernisée tout en respectant le cachet historique et convivial de l’hôtel. Ainsi, la Golden Room a été préservée, seules ses dorures ont été remises à neuf. Les 157 chambres et suites (dont six nouvelles) ont été aménagées suivant trois styles différents : les orientales, les sixties et les modernes. Le lobby et les espaces publics conservent leur mobilier créé par le célèbre designer Jean Royère. Les couleurs chatoyantes du salon oriental et sa boiserie ont été ravivées dans les tons du restaurant Les Gourmandises, également rénové. Le Bristol compte beaucoup sur son offre de restauration et de catering qui lui permet de maintenir son activité même lorsque le tourisme est au plus bas. « Ce segment représente 50 % de notre chiffre d’affaires en moyenne annuelle, même si cette part varie suivant les saisons », précise Nazira el-Atrache. Pendant les travaux qui ont duré plus longtemps que prévu, l’activité catering s’est poursuivie grâce à la délocalisation provisoire à Sin el-Fil de la cuisine centrale qui desservait Les Gourmandises d’Achrafié, rue du Liban, ainsi que le buffet du dimanche, organisé de 13h à 16h à la Villa Linda Sursock, à Achrafié, moyennant 70 dollars par personne. Le Bristol Traiteur a en effet signé en novembre 2013 un contrat d’exclusivité avec les propriétaires de la Villa Linda Sursock pour prendre en charge l’ensemble des événements (notamment des réceptions et conférences) qui y sont organisés. Un accord qui se poursuit et a été dupliqué avec Aldea Events Venue, un espace en plein air de 5 000 m2 à Aïn Saadé. Le Bristol y assurera tous les événements estivaux, organisés les vendredis et samedis. À la veille de l’été, la directrice du Bristol préfère ne pas s’aventurer à des prévisions d’activité pour les mois à venir. Nazira el-Atrache mise surtout sur les Libanais expatriés et les clients arabes du Golfe qui connaissent déjà l’établissement pour relancer l’hôtel qui opère avec environ 200 employés, c’est-à-dire davantage qu’avant le début des travaux.
Quelque 30 millions de dollars ont été investis pour une remise à neuf de toute l’infrastructure et une refonte totale des cuisines et des équipements.
L’investissement est financé pour moitié par un emprunt et pour moitié en fonds propres, le capital de l’hôtel étant détenu par la famille Doumet. L’architecture intérieure confiée à Galal Mahmoud a été modernisée tout en respectant le cachet historique et convivial de l’hôtel. Ainsi, la Golden Room a été préservée, seules ses dorures ont été remises à neuf. Les 157 chambres et suites (dont six nouvelles) ont été aménagées suivant trois styles différents : les orientales, les sixties et les modernes. Le lobby et les espaces publics conservent leur mobilier créé par le célèbre designer Jean Royère. Les couleurs chatoyantes du salon oriental et sa boiserie ont été ravivées dans les tons du restaurant Les Gourmandises, également rénové. Le Bristol compte beaucoup sur son offre de restauration et de catering qui lui permet de maintenir son activité même lorsque le tourisme est au plus bas. « Ce segment représente 50 % de notre chiffre d’affaires en moyenne annuelle, même si cette part varie suivant les saisons », précise Nazira el-Atrache. Pendant les travaux qui ont duré plus longtemps que prévu, l’activité catering s’est poursuivie grâce à la délocalisation provisoire à Sin el-Fil de la cuisine centrale qui desservait Les Gourmandises d’Achrafié, rue du Liban, ainsi que le buffet du dimanche, organisé de 13h à 16h à la Villa Linda Sursock, à Achrafié, moyennant 70 dollars par personne. Le Bristol Traiteur a en effet signé en novembre 2013 un contrat d’exclusivité avec les propriétaires de la Villa Linda Sursock pour prendre en charge l’ensemble des événements (notamment des réceptions et conférences) qui y sont organisés. Un accord qui se poursuit et a été dupliqué avec Aldea Events Venue, un espace en plein air de 5 000 m2 à Aïn Saadé. Le Bristol y assurera tous les événements estivaux, organisés les vendredis et samedis. À la veille de l’été, la directrice du Bristol préfère ne pas s’aventurer à des prévisions d’activité pour les mois à venir. Nazira el-Atrache mise surtout sur les Libanais expatriés et les clients arabes du Golfe qui connaissent déjà l’établissement pour relancer l’hôtel qui opère avec environ 200 employés, c’est-à-dire davantage qu’avant le début des travaux.