Le bar-restaurant Myu à Gemmayzé est depuis 2007 l’une des adresses incontournables de la vie nocturne beyrouthine. Son fondateur, Joe Mourani, a lancé en juillet 2015 la version estivale de ce lieu. Myu on the Roof est une terrasse de 350 m2 qui peut accueillir à partir de 19h et jusqu’au bout de la nuit, entre 300 et 800 personnes selon la soirée et pour un ticket moyen à 30 dollars. Pour cette nouvelle expérience, le restaurateur a choisi de s’implanter à la sortie de Beyrouth sur la route maritime. « J’aime le côté industriel de cet endroit », explique Joe Mourani. Afin de créer un ensemble cohérent avec le Myu, il a gardé le même architecte, Paul Kaloustian, pour un décor sombre, avec un très long comptoir et une division bar/espace tables.
Très attentif à la carte, Joe Mourani a opté pour des plats faciles à partager comme des bouchées, des mini-chawarmas ou des mini-pizzas. Comme à Gemmayzé, un dîner au Myu on the Roof se poursuit en musique grâce à une sélection de DJ et de groupes électro-jazz, house, dance. Ingénieur civil de formation, Joe Mourani s’est rapidement reconverti à la restauration en suivant dès 2002 à Lyon (France) une formation à l’Institut Paul Bocuse. « C’est un métier où il faut être dévoué et aimer se donner aux autres », confie-t-il. Il enchaîne ensuite de premières expériences en cuisine à Paris auprès des établissements de la Maison Blanche, du Crillon et chez Laperouse. De retour à Beyrouth, il tombe amoureux d’un local à Gemmayzé et décide d’ouvrir le Myu, un bar-restaurant qui connaît un succès immédiat.
Riche de cette première expérience, Joe Mourani est contacté par Michael Beckman, un ami rencontré sur les bancs de l’Institut Paul Bocuse qui lui propose de lancer un restaurant en Californie. « En 2010, les affaires ralentissaient au Liban et j’ai senti que c’était une opportunité à saisir », explique le jeune restaurateur. Le Workshop Kitchen + Bar, lancé en 2012 à Palm Springs, met l’accent sur les produits locaux grâce à une relation directe et privilégiée avec les producteurs californiens.
« Un investissement aux États-Unis est très diffèrent d’un investissement au Liban. Les règles ne sont pas les mêmes, les normes à respecter non plus », affirme Joe Mourani, qui voyage en Californie tous les trois ou quatre mois pour gérer son restaurant. Situé dans un ancien théâtre des années 1930 entièrement rénové par l’architecte libanais Michel Abboud, le Workshop Kitchen + Bar a été couronné en 2015 du prestigieux James Beard Outstanding Restaurant Design Award, équivalent d’un oscar du plus beau restaurant aux États-Unis.
Côté libanais, Joe Mourani a ouvert en 2013 StereoKitchen, un concept de restaurant-boîte de nuit destiné à une clientèle de 30-40 ans. Situé à Gemmayzé, l’établissement fait 350 m2 et peut accueillir entre 150 et 200 personnes tous les jours à partir de 20h. La cuisine est pour l’instant principalement composée de plats français, espagnols et japonais, mais, selon son fondateur, StereoKitchen s’apprête à faire peau neuve.
Aujourd’hui, Joe Mourani est sceptique quant au secteur de l’hospitalité au Liban. « Toute l’industrie est malade, les grands du métier se concentrent sur des investissements à l’étranger, déclare-t-il. Le pouvoir d’achat a baissé, le marché a ralenti, l’ambiance est de moins en moins festive. C’est triste, mais il faut savoir s’adapter. Ce qui fonctionne aujourd’hui ce sont les petits investissements dans des restaurants ou des bars bon marché. » Joe Mourani ne se laisse pourtant pas décourager et compte ouvrir en 2016 un restaurant au centre-ville de Beyrouth. Dans ce prochain établissement, pas de night life, pas de musique, le restaurateur investisseur veut revenir à l’essence de sa formation : la cuisine.
Très attentif à la carte, Joe Mourani a opté pour des plats faciles à partager comme des bouchées, des mini-chawarmas ou des mini-pizzas. Comme à Gemmayzé, un dîner au Myu on the Roof se poursuit en musique grâce à une sélection de DJ et de groupes électro-jazz, house, dance. Ingénieur civil de formation, Joe Mourani s’est rapidement reconverti à la restauration en suivant dès 2002 à Lyon (France) une formation à l’Institut Paul Bocuse. « C’est un métier où il faut être dévoué et aimer se donner aux autres », confie-t-il. Il enchaîne ensuite de premières expériences en cuisine à Paris auprès des établissements de la Maison Blanche, du Crillon et chez Laperouse. De retour à Beyrouth, il tombe amoureux d’un local à Gemmayzé et décide d’ouvrir le Myu, un bar-restaurant qui connaît un succès immédiat.
Riche de cette première expérience, Joe Mourani est contacté par Michael Beckman, un ami rencontré sur les bancs de l’Institut Paul Bocuse qui lui propose de lancer un restaurant en Californie. « En 2010, les affaires ralentissaient au Liban et j’ai senti que c’était une opportunité à saisir », explique le jeune restaurateur. Le Workshop Kitchen + Bar, lancé en 2012 à Palm Springs, met l’accent sur les produits locaux grâce à une relation directe et privilégiée avec les producteurs californiens.
« Un investissement aux États-Unis est très diffèrent d’un investissement au Liban. Les règles ne sont pas les mêmes, les normes à respecter non plus », affirme Joe Mourani, qui voyage en Californie tous les trois ou quatre mois pour gérer son restaurant. Situé dans un ancien théâtre des années 1930 entièrement rénové par l’architecte libanais Michel Abboud, le Workshop Kitchen + Bar a été couronné en 2015 du prestigieux James Beard Outstanding Restaurant Design Award, équivalent d’un oscar du plus beau restaurant aux États-Unis.
Côté libanais, Joe Mourani a ouvert en 2013 StereoKitchen, un concept de restaurant-boîte de nuit destiné à une clientèle de 30-40 ans. Situé à Gemmayzé, l’établissement fait 350 m2 et peut accueillir entre 150 et 200 personnes tous les jours à partir de 20h. La cuisine est pour l’instant principalement composée de plats français, espagnols et japonais, mais, selon son fondateur, StereoKitchen s’apprête à faire peau neuve.
Aujourd’hui, Joe Mourani est sceptique quant au secteur de l’hospitalité au Liban. « Toute l’industrie est malade, les grands du métier se concentrent sur des investissements à l’étranger, déclare-t-il. Le pouvoir d’achat a baissé, le marché a ralenti, l’ambiance est de moins en moins festive. C’est triste, mais il faut savoir s’adapter. Ce qui fonctionne aujourd’hui ce sont les petits investissements dans des restaurants ou des bars bon marché. » Joe Mourani ne se laisse pourtant pas décourager et compte ouvrir en 2016 un restaurant au centre-ville de Beyrouth. Dans ce prochain établissement, pas de night life, pas de musique, le restaurateur investisseur veut revenir à l’essence de sa formation : la cuisine.