Charlie Frem, copropriétaire des établissements Garcias, Central Station et Terminal B à Beyrouth, inaugure Italian Project Kitchen and Bar, un nouveau concept de restauration italienne sur la rue principale de Mar Mikhaël. Avec son partenaire Antoine Rached, il a repris le local occupé précédemment par le restaurant les Fenêtres. Sur un espace de 230 m2 répartis entre salle et terrasse, l’endroit pourra accueillir entre 100 et 120 clients pour un ticket moyen autour de 45 dollars. Le Italian Project servira une cuisine traditionnelle ainsi que des boissons italiennes : Bellinis, Negronis, Vermouth, etc. « Nous nous sommes inspirés des Italiens de la diaspora, explique Charlie Frem. L’ambiance de l’établissement ressemble autant à Naples qu’à Chicago. » Ce nouveau projet, qui a coûté environ 550 000 dollars, est loin d’être le dernier de Charlie Frem. Pour 2016, l’entrepreneur prépare l’ouverture d’un hôtel, d’un café arabe et d’un rooftop à Dbayé. « Au Liban rien ne fonctionne sauf les banques, les restaurants et les bars, constate Charlie Frem. Nous sommes les derniers à tenir le coup. »
Après des études en business marketing, Charlie a lancé sa première affaire en 1999. À l’époque Internet en était à ses débuts et le jeune entrepreneur ouvre MovieMax, un service de livraison de DVD à domicile basé dans un petit local à côté de l’ABC Achrafié.
En 2002, il touche pour une première fois au secteur du F&B avec un bar à glaces italiennes, le Booza Bar.
Mais en 2004, Charlie Frem change d’horizon. Il part s’installer à Moscou où il est responsable de la gestion de deux usines de confiseries pour M.A.K. International, une société d’industrie alimentaire lancée la même année. « En Russie, j’ai changé d’échelle, se souvient-il. Tout était plus grand et mes perspectives se sont élargies. » À son retour au Liban, en 2009, Charlie Frem est prêt à se jeter à l’eau.
Parmi tous ses investissements, le cœur de Charlie Frem n’a cessé de pencher vers l’hôtel familial à Hamra. « Dès mon retour de Russie je voulais le rénover et le rouvrir », explique-t-il. Les lenteurs administratives retardent le projet, mais une scène du premier film de Nadine Labaki lui rend ses lettres de noblesse et finalement, c’est un tout nouveau Hôtel Caramel qui verra le jour début 2016. Situé dans un immeuble des années 1970, Caramel est conçu comme un boutique-hôtel de 25 chambres à environ 120 dollars la nuit. Au rez-de-chaussée, le restaurant Propaganda d’une capacité de 90 personnes servira en continu une cuisine internationale pour un
ticket moyen à 30 dollars. La rénovation a coûté environ 2 millions de dollars que Charlie Frem espère rentabiliser entre sept et neuf ans grâce à une clientèle corporate mais aussi via le tourisme médical, très important à Hamra. « La clientèle de Hamra a beaucoup changé ces dernières années, les adeptes des bars sont partis vers Mar Mikhaël et Badaro », constate l’investisseur qui s’apprête à fermer Garcias pour le remplacer par un café arabe.
Garcias, lui, rejoindra un cluster à Dbayé. « C’est le nouvel endroit où il faut investir. Les clusters permettent notamment d’éviter les confrontations avec les riverains qui à Beyrouth se plaignent souvent du bruit. »
Malgré les difficultés économiques du pays, Charlie Frem reste confiant dans la viabilité du secteur de l’hospitalité. « Nous travaillons pour une clientèle essentiellement libanaise dont le pouvoir d’achat est en baisse, mais qui aime toujours sortir. Avant, les gens allaient au bar, puis au restaurant, puis en boîte de nuit, aujourd’hui ils n’ont plus les moyens, alors ce sont les lieux tout en un comme les restaurants-bars ou les bars-chichas qui attirent le plus. »
Après des études en business marketing, Charlie a lancé sa première affaire en 1999. À l’époque Internet en était à ses débuts et le jeune entrepreneur ouvre MovieMax, un service de livraison de DVD à domicile basé dans un petit local à côté de l’ABC Achrafié.
En 2002, il touche pour une première fois au secteur du F&B avec un bar à glaces italiennes, le Booza Bar.
Mais en 2004, Charlie Frem change d’horizon. Il part s’installer à Moscou où il est responsable de la gestion de deux usines de confiseries pour M.A.K. International, une société d’industrie alimentaire lancée la même année. « En Russie, j’ai changé d’échelle, se souvient-il. Tout était plus grand et mes perspectives se sont élargies. » À son retour au Liban, en 2009, Charlie Frem est prêt à se jeter à l’eau.
Parmi tous ses investissements, le cœur de Charlie Frem n’a cessé de pencher vers l’hôtel familial à Hamra. « Dès mon retour de Russie je voulais le rénover et le rouvrir », explique-t-il. Les lenteurs administratives retardent le projet, mais une scène du premier film de Nadine Labaki lui rend ses lettres de noblesse et finalement, c’est un tout nouveau Hôtel Caramel qui verra le jour début 2016. Situé dans un immeuble des années 1970, Caramel est conçu comme un boutique-hôtel de 25 chambres à environ 120 dollars la nuit. Au rez-de-chaussée, le restaurant Propaganda d’une capacité de 90 personnes servira en continu une cuisine internationale pour un
ticket moyen à 30 dollars. La rénovation a coûté environ 2 millions de dollars que Charlie Frem espère rentabiliser entre sept et neuf ans grâce à une clientèle corporate mais aussi via le tourisme médical, très important à Hamra. « La clientèle de Hamra a beaucoup changé ces dernières années, les adeptes des bars sont partis vers Mar Mikhaël et Badaro », constate l’investisseur qui s’apprête à fermer Garcias pour le remplacer par un café arabe.
Garcias, lui, rejoindra un cluster à Dbayé. « C’est le nouvel endroit où il faut investir. Les clusters permettent notamment d’éviter les confrontations avec les riverains qui à Beyrouth se plaignent souvent du bruit. »
Malgré les difficultés économiques du pays, Charlie Frem reste confiant dans la viabilité du secteur de l’hospitalité. « Nous travaillons pour une clientèle essentiellement libanaise dont le pouvoir d’achat est en baisse, mais qui aime toujours sortir. Avant, les gens allaient au bar, puis au restaurant, puis en boîte de nuit, aujourd’hui ils n’ont plus les moyens, alors ce sont les lieux tout en un comme les restaurants-bars ou les bars-chichas qui attirent le plus. »