Le restaurant Totò à Mar Mikhaël est depuis 2013 l’une des adresses incontournables de la cuisine italienne à Beyrouth. Son fondateur, Samir Tabet, a lancé en décembre une deuxième version de ce lieu au sein du cluster The Village à Dbayé. « C’est une région où la demande est en pleine expansion, explique le propriétaire. Moyennant un investissement de 400 000 dollars avec deux partenaires, Totò Dbayé a ouvert sur une surface de 150 m2 dont 30 m2 de terrasse et peut accueillir une centaine de personnes entre 10h et 23h30 pour un ticket moyen à 38 dollars. La carte reste la même que celle de la maison mère, mais le restaurateur a choisi de proposer à ses clients des demi-portions pour les plats les plus chers. « L’idée est que les gens puissent inviter en se sentant à l’aise », explique Samir Tabet.
Pour le restaurateur, chaque nouvel établissement est l’occasion de perfectionner son positionnement. Diplômé en 2005 de l’école d’hôtellerie de Glion, en Suisse, Samir Tabet a fait ses premiers pas en Amérique du Sud auprès du groupe Four Seasons, puis à Londres dans l’équipe du Dorchester. En 2010, Tabet repart pour Beyrouth où il prend en charge la formation des équipes de restauration du Gray jusqu’à l’ouverture de l’hôtel.
Riche de cette formation et de ses premières expériences dans l’hôtellerie de luxe, Samir Tabet ouvre, avec sa sœur et son beau-frère, un premier restaurant semi-gastronomique. Situé à Mar Mikhaël au rez-de-chaussée d’une vielle maison libanaise. Chez Sophie est l’aboutissement de la formation exigeante des Tabet : cuisine sophistiquée, art de la table et service impeccable, le tout pour un ticket moyen à 150 dollars. « Avec ce restaurant je me suis rendu compte que je ne connaissais pas bien le marché libanais, constate aujourd’hui Samir Tabet. J’ai voulu que le client fasse des efforts alors que c’était à moi de m’adapter à lui. » De plus, l’instabilité politique au Liban fait perdre à l’établissement sa clientèle du Golfe. Résultat : Chez Sophie met la clé sous la porte en 2013. Sophie Tabet et son mari s’envolent vers Montréal où Chez Sophie est un succès, Samir poursuit l’aventure à Beyrouth.
La fermeture de Chez Sophie est immédiatement suivie de l’ouverture dans les mêmes locaux de Totò, un restaurant italien. « Nous avons changé l’ambiance, simplifié la carte et recentré le tout sur l’Italie », dit-il. Sous les voûtes en pierre de la demeure libanaise, la déco prend des tons rétro chic, les nappes blanches cèdent la place à des tables noires et blanches, et l’atmosphère est conviviale. Le restaurateur aussi a changé de look, fini le costume trois pièces, Samir Tabet accueille aujourd’hui sa clientèle « comme à la maison » avec un sourire et une oreille attentive aux moindres demandes. « Je me suis détendu et cela m’a permis de me retrouver. » Souvent au téléphone, il n’est pas rare de l’entendre demander à un habitué ce qu’il a envie de manger. Qu’à cela ne tienne si ce n’est pas à la carte, Samir en fait son affaire. Dans l’assiette justement on est loin du classique pizza-pâtes, Totò propose une large sélection de plats typiques italiens : carpaccio de veau sauce au thon, salade de gambas ou encore viandes à la truffe… le tout pour un ticket moyen autour de 55 dollars.
Un succès qui permet à Samir Tabet de rester optimiste quant à l’avenir de la restauration au Liban. « Il y a encore de la place, y compris en haut de gamme, pour de nouveaux concepts. »
Pour le restaurateur, chaque nouvel établissement est l’occasion de perfectionner son positionnement. Diplômé en 2005 de l’école d’hôtellerie de Glion, en Suisse, Samir Tabet a fait ses premiers pas en Amérique du Sud auprès du groupe Four Seasons, puis à Londres dans l’équipe du Dorchester. En 2010, Tabet repart pour Beyrouth où il prend en charge la formation des équipes de restauration du Gray jusqu’à l’ouverture de l’hôtel.
Riche de cette formation et de ses premières expériences dans l’hôtellerie de luxe, Samir Tabet ouvre, avec sa sœur et son beau-frère, un premier restaurant semi-gastronomique. Situé à Mar Mikhaël au rez-de-chaussée d’une vielle maison libanaise. Chez Sophie est l’aboutissement de la formation exigeante des Tabet : cuisine sophistiquée, art de la table et service impeccable, le tout pour un ticket moyen à 150 dollars. « Avec ce restaurant je me suis rendu compte que je ne connaissais pas bien le marché libanais, constate aujourd’hui Samir Tabet. J’ai voulu que le client fasse des efforts alors que c’était à moi de m’adapter à lui. » De plus, l’instabilité politique au Liban fait perdre à l’établissement sa clientèle du Golfe. Résultat : Chez Sophie met la clé sous la porte en 2013. Sophie Tabet et son mari s’envolent vers Montréal où Chez Sophie est un succès, Samir poursuit l’aventure à Beyrouth.
La fermeture de Chez Sophie est immédiatement suivie de l’ouverture dans les mêmes locaux de Totò, un restaurant italien. « Nous avons changé l’ambiance, simplifié la carte et recentré le tout sur l’Italie », dit-il. Sous les voûtes en pierre de la demeure libanaise, la déco prend des tons rétro chic, les nappes blanches cèdent la place à des tables noires et blanches, et l’atmosphère est conviviale. Le restaurateur aussi a changé de look, fini le costume trois pièces, Samir Tabet accueille aujourd’hui sa clientèle « comme à la maison » avec un sourire et une oreille attentive aux moindres demandes. « Je me suis détendu et cela m’a permis de me retrouver. » Souvent au téléphone, il n’est pas rare de l’entendre demander à un habitué ce qu’il a envie de manger. Qu’à cela ne tienne si ce n’est pas à la carte, Samir en fait son affaire. Dans l’assiette justement on est loin du classique pizza-pâtes, Totò propose une large sélection de plats typiques italiens : carpaccio de veau sauce au thon, salade de gambas ou encore viandes à la truffe… le tout pour un ticket moyen autour de 55 dollars.
Un succès qui permet à Samir Tabet de rester optimiste quant à l’avenir de la restauration au Liban. « Il y a encore de la place, y compris en haut de gamme, pour de nouveaux concepts. »