Un article du Dossier
Nouvelle vague de complexes balnéaires
Avec 770 nouveaux chalets en bord de mer, à Tabarja, le complexe balnéaire Kye sera l’un des plus gros projets en construction sur le littoral libanais ces prochaines années. Il appartient à la compagnie immobilière Rise Properties, spécialisée dans la construction d’immeubles de bureaux à Zalka et Dbayé (Strassco Tower, Marina Gate, Z208), en partenariat avec la société Saab Marina. Celle-ci appartient à Nader Saab, le « chirurgien des stars », et à son frère Michel. Le projet se situe sur un vaste terrain de 70 000 m², acheté il y a un an et demi à Rizk Rizk, PDG de la société Tourisme et sports d’hiver Mzaar SAL, propriétaire de la station de ski d’Ouyoun el-Simane, ainsi qu’à l’ancien ministre et député Nehmé Tohmé, PDG de la multinationale de construction et d’ingénierie Mabani fondée en Arabie saoudite en 1972. La construction du Kye Beach Resort doit commencer au printemps 2016. Les plans du projet ont été approuvés par la Délégation générale de l’urbanisme (DGU), mais le permis de construire n’a pas encore été délivré. « Il devrait l’être d’ici deux à trois mois », espère Sélim Haddad, PDG de Rise Properties.
Plage de sable artificielle
Le projet se structurera autour de petits immeubles de trois étages, avec un niveau inférieur disposant de jardins de 30 à 40 m², un niveau intermédiaire avec des terrasses et un étage rooftop. La taille des chalets varie de 55 à 85 m². Une première phase prévoit la construction de 324 unités, dont 70 % ont déjà été vendues sur plan. « La clientèle est principalement constituée de jeunes couples vivant au Liban, originaires de Beyrouth, du Mont-Liban ou du Nord. La demande est bonne, nous avons déjà vendu près du tiers de nos unités », affirme Sélim Haddad. Les premiers prix démarrent à 250 000 dollars et atteignent jusqu’à un million de dollars pour les plus grandes superficies. La grande majorité des unités est à vendre autour de 5 000 dollars le mètre carré. Les charges de copropriété varieront de 30 à 40 dollars par mètre carré. Au milieu des blocs d’unités sont prévues cinq piscines “freestyle” et, tout autour, neuf terrains de sport (tennis, basket, squash, volley-ball, mini-football), ainsi qu’une piste cyclable de 1 500 mètres. Mais le projet prévoit aussi d’exploiter le domaine maritime public sur 130 000 m² pour construire une marina de 70 000 m², une piscine olympique, un waterpark, des aires de jeux pour enfants et plusieurs restaurants. Il est aussi question de faire appel à une société spécialisée pour construire une plage de sable artificielle de 400 mètres, là où se trouvent des rochers sauvages, le long de la côte de Tabarja. Cette phase d’exploitation du domaine public maritime se fera en dernier et dépend de l’adoption d’un décret en Conseil des ministres signé par le président de la République. Le Kye Beach Resort a ces derniers mois été confronté à un obstacle : trouver un point d’entrée pour le projet. L’unique voie de passage était un parking attenant à l’église Saint-Georges et lui appartenant. Afin d’obtenir ce droit de passage de sept mètres, les propriétaires du Kye Beach Resort ont proposé à l’église une somme de 250 000 dollars et le don de 800 m² d’un terrain adjacent à l’église, mais cette dernière a finalement refusé cette solution. Les promoteurs ont donc demandé l’autorisation de construire un pont qui puisse surplomber une ancienne voie de chemin de fer, qui entoure le projet. Une autorisation qui est « sur le point d’être obtenue », selon Sélim Haddad.
Plage de sable artificielle
Le projet se structurera autour de petits immeubles de trois étages, avec un niveau inférieur disposant de jardins de 30 à 40 m², un niveau intermédiaire avec des terrasses et un étage rooftop. La taille des chalets varie de 55 à 85 m². Une première phase prévoit la construction de 324 unités, dont 70 % ont déjà été vendues sur plan. « La clientèle est principalement constituée de jeunes couples vivant au Liban, originaires de Beyrouth, du Mont-Liban ou du Nord. La demande est bonne, nous avons déjà vendu près du tiers de nos unités », affirme Sélim Haddad. Les premiers prix démarrent à 250 000 dollars et atteignent jusqu’à un million de dollars pour les plus grandes superficies. La grande majorité des unités est à vendre autour de 5 000 dollars le mètre carré. Les charges de copropriété varieront de 30 à 40 dollars par mètre carré. Au milieu des blocs d’unités sont prévues cinq piscines “freestyle” et, tout autour, neuf terrains de sport (tennis, basket, squash, volley-ball, mini-football), ainsi qu’une piste cyclable de 1 500 mètres. Mais le projet prévoit aussi d’exploiter le domaine maritime public sur 130 000 m² pour construire une marina de 70 000 m², une piscine olympique, un waterpark, des aires de jeux pour enfants et plusieurs restaurants. Il est aussi question de faire appel à une société spécialisée pour construire une plage de sable artificielle de 400 mètres, là où se trouvent des rochers sauvages, le long de la côte de Tabarja. Cette phase d’exploitation du domaine public maritime se fera en dernier et dépend de l’adoption d’un décret en Conseil des ministres signé par le président de la République. Le Kye Beach Resort a ces derniers mois été confronté à un obstacle : trouver un point d’entrée pour le projet. L’unique voie de passage était un parking attenant à l’église Saint-Georges et lui appartenant. Afin d’obtenir ce droit de passage de sept mètres, les propriétaires du Kye Beach Resort ont proposé à l’église une somme de 250 000 dollars et le don de 800 m² d’un terrain adjacent à l’église, mais cette dernière a finalement refusé cette solution. Les promoteurs ont donc demandé l’autorisation de construire un pont qui puisse surplomber une ancienne voie de chemin de fer, qui entoure le projet. Une autorisation qui est « sur le point d’être obtenue », selon Sélim Haddad.
Propriétaires : Rise Properties et Saab Marina Localisation : Tabarja Date de livraison : début 2020 Nombre d’unités restantes à vendre : 540 Prix au mètre carré : de 4 800 à 9 800 dollars Montant de l’investissement : 250 millions de dollars Exploitation du domaine maritime public : oui |