Un article du Dossier
55 projets neufs à Kfardebiane, Les Cèdres, Laqlouq et Zaarour
Deux gros projets qui étaient annoncés pour 2015 n’ont finalement pas démarré à Laqlouq. Mais le développement immobilier de la région se poursuit à son rythme. Le nombre d’unités en vente est limité, mais devrait augmenter en 2016
avec le lancement de nouvelles constructions. Les tarifs sont encore abordables, offrant des opportunités dans une région encore préservée.
Lentement mais sûrement. La croissance immobilière à Laqlouq se fait par petites touches. Deux nouveaux projets ont été lancés au cours de l’année 2015, deux autres sont annoncés pour 2016. En revanche, deux mégaprojets, Les Rives de Laqlouq et la Vie Laqlouq, qui totalisent à eux deux près de 700 unités, ont été repoussés. « Le développement de Laqlouq prendra beaucoup plus de temps qu’à Kfardebiane et ne sera pas aussi anarchique. La majorité des grands propriétaires terriens ne sont pas pressés de vendre, et surtout pas à n’importe qui », explique Habib Comair, vice-président de la société Les Cimes du Liban, qui a lancé en 2015 Les Villas de Soulouj 480. « C’est une région quasiment vierge, avec peu d’anciens bâtiments. Les nouveaux projets qui commencent sont de bonne qualité et n’ont pas prévu de bétonner à tout-va. En termes de potentiel d’investissement et de qualité de vie, on peut comparer Laqlouq à Faqra », affirme Youssef Khoury, partenaire de la société Jean el-Khoury Development, qui bâtit le projet Soularoche. Située entre 1 700 et 2 000 mètres d’altitude, Laqlouq a l’avantage d’être une destination tranquille, familiale, avec de beaux paysages dépouillés, parsemés de lacs artificiels. La région est propice aux randonnées l’été et offre différentes activités hivernales : ski de fond, raquettes, ski alpin sur une demi-douzaine de pistes quand il y a suffisamment de neige.
Une région plus accessible
La station de ski, qui était en vogue dans les années 1960-70, est restée en sommeil pendant une longue période après la guerre civile, avant d’être redécouverte ces dernières années. En 2006, les premiers investisseurs arrivent. La société Soulouj Laqlouq, présidée par Camille Rizk, l’ancien président de la Fédération libanaise de ski, achète plus de 300 000 m² sur un terrain situé après l’hôtel Shangri-La et lotit progressivement plus d’une centaine de parcelles. Sur ces terrains sont construites plusieurs villas, comme celle du ministre Gebran Bassil. Le prix des terrains commence à grimper à partir de 2007-2008, puis encore en 2010 et 2012, où ils ont parfois triplé, voire quadruplé. L’élargissement et le nouvel asphaltage de la route entre Annaya et le début de Laqlouq à cette période valorise la région. Il devient possible de rejoindre Laqlouq depuis Jbeil en une trentaine de minutes. Dans un premier temps, c’est surtout la zone qui conduit au Haut Laqlouq qui s’est développée : villas privées, petits hôtels et projets de lotissement se multiplient sur des centaines de milliers de mètres carrés. Mais désormais, c’est la zone du Plateau de Laqlouq, autour de la station de ski, après l’hôtel Shangri-La, qui devrait croître au cours des prochaines années : à l’intérieur de Soulouj Laqlouq, la construction de six villas a commencé à l’automne 2015 et sera suivie d’un projet d’une trentaine de villas autour d’une placette, avec entre autres un restaurant et un nouvel hôtel. En face de Soulouj Laqlouq se situera également le futur projet des Rives de Laqlouq, commercialisé par le groupe Sayfco.
Laqlouq moins chère que les autres stations de ski
Pour les promoteurs, la région est intéressante, car elle est encore sous-exploitée, et offre des prix du foncier encore abordables, en moyenne de 100 à 300 dollars le mètre carré. L’élargissement prévu de la route principale qui va du début de Laqlouq au village de Aqoura pourrait permettre un accès beaucoup plus facile à la station et développer toute la zone. Car jusqu’ici, la route principale reste encore étroite et est souvent enneigée en hiver. « Pour attirer plus de monde, il est nécessaire de créer des activités pour l’été et l’hiver, en particulier pour les enfants, car les personnes intéressées par Laqlouq sont surtout des familles avec de jeunes enfants. Nous envisageons d’ailleurs de lancer une école de ski », explique Habib Comair. Selon les différents promoteurs interrogés, la demande dans la région est correcte, étant donné le ralentissement du marché immobilier dans le pays. Elle provient surtout de la région de Jbeil et de ses environs. « Environ 80 % de nos acheteurs vivent sur le littoral, de Jounié au nord du Liban. Seulement une minorité de nos clients habite à Beyrouth », explique Youssef Khoury, qui a déjà quasiment écoulé toutes les unités du projet Soularoche, débuté l’été dernier.
Le prix des unités à Laqlouq est assez homogène, s’échelonnant entre 1 500 et 2 000 dollars le mètre carré. Des tarifs clairement moins élevés qu’à Kfardebiane, mais aussi qu’aux Cèdres, ou à Zaarour Club, où dans la majorité des cas, le mètre carré dépasse le cap des 2 000 dollars. La plupart des futurs projets annoncés seront de taille moyenne (de 30 à 60 chalets) ou de grande taille (200 à 500 chalets), proposant à chaque fois un éventail de superficies, des petites unités de 70-80 m² à de grandes surfaces plus de 300 m², généralement des villas offrant plus d’espaces privatifs. La plupart de ces projets sont conçus comme des “gated communities”, avec un certain nombre de services offerts aux propriétaires. « La superficie la plus demandée dans la région varie autour de 100 m² », affirme le promoteur Jihad Tarabay, qui a achevé en 2015 le projet Tannourine 2025. L’année 2016 sera-t-elle celle du décollage de Laqlouq ? Il est encore trop tôt pour l’affirmer.
Une région plus accessible
La station de ski, qui était en vogue dans les années 1960-70, est restée en sommeil pendant une longue période après la guerre civile, avant d’être redécouverte ces dernières années. En 2006, les premiers investisseurs arrivent. La société Soulouj Laqlouq, présidée par Camille Rizk, l’ancien président de la Fédération libanaise de ski, achète plus de 300 000 m² sur un terrain situé après l’hôtel Shangri-La et lotit progressivement plus d’une centaine de parcelles. Sur ces terrains sont construites plusieurs villas, comme celle du ministre Gebran Bassil. Le prix des terrains commence à grimper à partir de 2007-2008, puis encore en 2010 et 2012, où ils ont parfois triplé, voire quadruplé. L’élargissement et le nouvel asphaltage de la route entre Annaya et le début de Laqlouq à cette période valorise la région. Il devient possible de rejoindre Laqlouq depuis Jbeil en une trentaine de minutes. Dans un premier temps, c’est surtout la zone qui conduit au Haut Laqlouq qui s’est développée : villas privées, petits hôtels et projets de lotissement se multiplient sur des centaines de milliers de mètres carrés. Mais désormais, c’est la zone du Plateau de Laqlouq, autour de la station de ski, après l’hôtel Shangri-La, qui devrait croître au cours des prochaines années : à l’intérieur de Soulouj Laqlouq, la construction de six villas a commencé à l’automne 2015 et sera suivie d’un projet d’une trentaine de villas autour d’une placette, avec entre autres un restaurant et un nouvel hôtel. En face de Soulouj Laqlouq se situera également le futur projet des Rives de Laqlouq, commercialisé par le groupe Sayfco.
Laqlouq moins chère que les autres stations de ski
Pour les promoteurs, la région est intéressante, car elle est encore sous-exploitée, et offre des prix du foncier encore abordables, en moyenne de 100 à 300 dollars le mètre carré. L’élargissement prévu de la route principale qui va du début de Laqlouq au village de Aqoura pourrait permettre un accès beaucoup plus facile à la station et développer toute la zone. Car jusqu’ici, la route principale reste encore étroite et est souvent enneigée en hiver. « Pour attirer plus de monde, il est nécessaire de créer des activités pour l’été et l’hiver, en particulier pour les enfants, car les personnes intéressées par Laqlouq sont surtout des familles avec de jeunes enfants. Nous envisageons d’ailleurs de lancer une école de ski », explique Habib Comair. Selon les différents promoteurs interrogés, la demande dans la région est correcte, étant donné le ralentissement du marché immobilier dans le pays. Elle provient surtout de la région de Jbeil et de ses environs. « Environ 80 % de nos acheteurs vivent sur le littoral, de Jounié au nord du Liban. Seulement une minorité de nos clients habite à Beyrouth », explique Youssef Khoury, qui a déjà quasiment écoulé toutes les unités du projet Soularoche, débuté l’été dernier.
Le prix des unités à Laqlouq est assez homogène, s’échelonnant entre 1 500 et 2 000 dollars le mètre carré. Des tarifs clairement moins élevés qu’à Kfardebiane, mais aussi qu’aux Cèdres, ou à Zaarour Club, où dans la majorité des cas, le mètre carré dépasse le cap des 2 000 dollars. La plupart des futurs projets annoncés seront de taille moyenne (de 30 à 60 chalets) ou de grande taille (200 à 500 chalets), proposant à chaque fois un éventail de superficies, des petites unités de 70-80 m² à de grandes surfaces plus de 300 m², généralement des villas offrant plus d’espaces privatifs. La plupart de ces projets sont conçus comme des “gated communities”, avec un certain nombre de services offerts aux propriétaires. « La superficie la plus demandée dans la région varie autour de 100 m² », affirme le promoteur Jihad Tarabay, qui a achevé en 2015 le projet Tannourine 2025. L’année 2016 sera-t-elle celle du décollage de Laqlouq ? Il est encore trop tôt pour l’affirmer.
Les projets Tannourine 2025 Livré en mars 2015, le projet du promoteur Jihad Tarabay propose encore 40 % de ses unités à vendre, soit une trentaine de chalets. Le projet se situe à environ 5 km de l’hôtel Shangri-La, à un kilomètre du restaurant Mourouj, dans le Haut-Laqlouq, en montant vers le couvent Saydet el-Karm, point le plus élevé de Laqlouq. Les unités sont de plusieurs tailles : des studios de 50 m², des 75 m² d’une chambre à coucher et des 100 m² de deux chambres à coucher, qui s’adressent davantage aux familles. Les jardins individuels varient de 20 à 150 m². Le projet sera organisé autour d’un club house, de deux piscines et d’un lac artificiel. Les prix n’ont pas bougé par rapport à l’année dernière, et sont de 1 500 dollars le mètre, le tarif le moins cher de la région. Jihad Tarabay, propriétaire de JT Group, construit également une demi-douzaine d’immeubles dans le caza de Jbeil. Les Villas de Soulouj 480 Le projet Les Villas de Soulouj 480 appartient à la société Les Cimes du Liban, qui a acheté 60 000 m² dans le projet de lotissement Soulouj Laqlouq (300 000 m²), qui se situe à quelques centaines de mètres après le Shangri-La, après la station d’essence United. Sur une parcelle de 3 500 m² de ce terrain, un projet de six villas a été lancé en septembre 2015, Les Villas de Soulouj 480. Chaque villa consiste en un triplex de 300 m² avec trois chambres à coucher, 100 m² de jardins privés et deux places de parking. Un seul chalet a trouvé acquéreur, à 775 000 dollars, les autres sont à vendre à 2 000 dollars le mètre carré. Ils seront livrés à la fin de l’année 2017. La société Les Cimes du Liban, présidée par Christian Comair, entend lancer au cours de l’été le projet Laqlouq Lodge sur une superficie de 12 000 m² : cette fois, il sera question de 30 villas de superficies variant entre 94 et 200 m², avec des jardins privés de 35 à 100 m². Les propriétaires attendent d’obtenir le permis de construire de la municipalité de Mayfouq. Soularoche Débuté au cours de l’été 2015 et livré dans deux ans et demi, Soularoche est un projet de la société Jean el-Khoury Development, qui en construit une quinzaine au Mont-Liban. Sur une parcelle de 6 000 m², il compte quatorze triplex de 200 à 220 m², avec trois chambres à coucher. Chaque chalet dispose d’un jardin individuel de 100 à 170 m² et deux places de parking. La quasi-totalité du projet a été vendue sur plan, et il ne reste qu’un chalet à vendre à 370 000 m² avec un jardin de 140 m². Le projet se situe au tout début de Laqlouq, entre l’hôtel Lavalade et l’hôtel Shangri-La, au centre de la station. À proximité du Soularoche, à 200 mètres de la route principale, les promoteurs souhaitent lancer au printemps Les Portes du Soleil, un complexe qui s’étendra sur 17 000 m², et qui regroupera 65 chalets avec différentes configurations (de 80 à 275m²). Les prix affichés sont comme le projet Soularoche, à 2 000 dollars le mètre carré. Le permis de construire n’a pas encore été délivré par la municipalité d’Ehmej, mais 20 % du projet a déjà été vendu. Evasion 5301 Appartenant au père Louis Frem, le projet Evasion 5301 est constitué d’un seul grand triplex de 300 m² comprenant quatre chambres à coucher, avec 500 m² de jardin. Le chalet se situe à côté du club Evasion Laqlouq, un peu à l’écart de la route principale Laqlouq-Aqoura. Le prix de vente est affiché à 1 700 dollars le mètre carré, soit 650 000 dollars. Le propriétaire du projet a également mis en vente un terrain adjacent de 15 000 m², à 250 dollars le m². La livraison est prévue pour l’été 2016. Haya Ce projet du promoteur Joe Yazbeck a été achevé en septembre 2015. Il se situe entre la partie inférieure et supérieure de Laqlouq, à 400 mètres de la route principale. Sur les dix triplex de 196 m², trois restent à vendre, avec des jardins variant de 50 à 185 m². Le prix est resté inchangé par rapport à l’année passée, à 1 450 dollars le m², soit des unités de 285 000 à 335 000 dollars, selon la taille des jardins. Chaque chalet dispose d’une place de parking en sous-sol. |