Un article du Dossier
Chiffres-clés 2015 : croissance anémique et risque monétaire accru
Sur le marché de l’automobile, 2015 s’inscrit globalement dans la continuité de 2014 en affichant des résultats positifs en termes de nombre de véhicules neufs vendus, mais avec des marges sous pression étant donné la tendance des usagers à privilégier les entrées de gamme. Au total, quelque 39 361 voitures neuves ont été vendues en 2015, soit une augmentation de 4,1 % en un an, après une hausse de 4,7 % en 2014. Alors que le Liban connaît un contexte d’étiolement de la consommation, cette croissance s’explique par plusieurs tendances lourdes. D’abord, la baisse des prix, les campagnes commerciales agressives mises en œuvre par les concessionnaires et la mise en place de services après-vente plus efficaces par les importateurs. Ensuite, l’accentuation de la déportation de la demande vers des petits gabarits, une tendance qui touche le marché depuis près de six ans. La marque Kia reste ainsi la plus vendue en 2015 et représente 19,12 % des parts de marché.
Après trois années de domination du marché, les marques coréennes ont cédé la place en 2015 aux marques japonaises qui, grâce notamment à la dépréciation du yen et au lancement réussi de quelques nouveaux modèles, représentent désormais une part de marché cumulée se stabilisant autour de 38,5 %. Les marques européennes et américaines cumulent, quant à elles, respectivement 20,6 et 5,8 % des parts de marché.
Les véhicules à usage professionnel ont, quant à eux, connu une baisse de 1,12 % de leurs ventes en 2015. Une situation qui s’explique par le contexte économique difficile et par la complexité des démarches pour enregistrer un véhicule commercial auprès des autorités, selon l’analyse de la BlomInvest Bank.
Après trois années de domination du marché, les marques coréennes ont cédé la place en 2015 aux marques japonaises qui, grâce notamment à la dépréciation du yen et au lancement réussi de quelques nouveaux modèles, représentent désormais une part de marché cumulée se stabilisant autour de 38,5 %. Les marques européennes et américaines cumulent, quant à elles, respectivement 20,6 et 5,8 % des parts de marché.
Les véhicules à usage professionnel ont, quant à eux, connu une baisse de 1,12 % de leurs ventes en 2015. Une situation qui s’explique par le contexte économique difficile et par la complexité des démarches pour enregistrer un véhicule commercial auprès des autorités, selon l’analyse de la BlomInvest Bank.