Former un chirurgien en opérant un patient en chair et en os, voilà une habitude qui met Jean Nehmé mal à l’aise. « La sécurité du patient est-elle assurée ainsi ? Faut-il vraiment intervenir sur une personne pour apprendre à extraire une tumeur ? » demande-t-il. Ce jeune chirurgien plastique britannique d’origine libanaise a la conviction que l’avenir du savoir-faire médical n’est pas tant sur la table d’opération que dans les nouvelles technologies. Distingué parmi les cinq meilleurs innovateurs de moins de 35 ans pour son entreprise Touch Surgery lors de la compétition Arab Startup 2016, il compte bien le prouver au monde entier.
Touch Surgery est une plate-forme de simulations chirurgicales numériques. À travers un site Internet et une application smartphone gratuite, les chirurgiens du monde entier peuvent détailler leurs procédures, partager leur savoir-faire et apprendre les uns des autres. Trois ans seulement après son lancement, Touch Surgery compte plus d’un million d’utilisateurs, principalement des médecins, mais aussi des étudiants et des curieux en tout genre. Touch Surgery a aussi su se faire distinguer parmi la communauté scientifique et est entrée dans les habitudes des centres universitaires de Harvard, Stanford ou encore John Hopkins. « Notre service a la capacité de transformer un chirurgien généraliste en spécialiste », dit Jean Nehmé.
Tout a commencé en 2013. Avec son ami André Chow, lui aussi chirurgien, Jean Nehmé entreprend de transformer des procédures médicales en ligne de code. Le mois du lancement, le succès est immédiat. L’application est téléchargée plus de 10 000 fois. Les créateurs cherchent tout de suite du financement pour développer la plate-forme et recruter une équipe. « C’était très impressionnant. Venant d’un milieu purement scientifique, nous avons dû entrer dans le monde des affaires sans pour autant nous éloigner de notre vision initiale », se souvient Jean Nehmé.
Ils lèvent 10 millions de dollars des fonds d’investissements en capital-risque Balderton, Redline et Episode 1. Aujourd’hui, l’entreprise emploie plus de 60 personnes à temps plein entre le Royaume-Uni et les États-Unis, et prévoit de doubler sa masse salariale d’ici à la fin de l’année. Pour dessiner les simulations les plus réalistes possibles, Touch Surgery a recruté des experts en animation chez Pixar.
Touch Surgery est un service gratuit pour les utilisateurs et si les fondateurs ne souhaitent pas rentrer dans les détails de leur modèle économique qu’ils décrivent comme « encore en cours de développement », ils affirment toutefois que leur affaire est déjà rentable notamment grâce à des partenariats.
Au Moyen-Orient, Touch Surgery compte plus de 20 000 utilisateurs, principalement situés en Égypte, Arabie saoudite et Jordanie. « À ce stade, nous évaluons les opportunités à saisir et la région Mena est évidemment dans notre ligne de mire, dit Jean Nehmé. D’ici à 2017, nous espérons que Touch Surgery sera traduite en langue arabe pour permettre une meilleure pénétration dans le tissu médical régional. » En attendant, André Chow et Jean Nehmé, qui continuent de pratiquer la médecine aussi souvent que possible, s’attaquent au marché chinois.
Touch Surgery est une plate-forme de simulations chirurgicales numériques. À travers un site Internet et une application smartphone gratuite, les chirurgiens du monde entier peuvent détailler leurs procédures, partager leur savoir-faire et apprendre les uns des autres. Trois ans seulement après son lancement, Touch Surgery compte plus d’un million d’utilisateurs, principalement des médecins, mais aussi des étudiants et des curieux en tout genre. Touch Surgery a aussi su se faire distinguer parmi la communauté scientifique et est entrée dans les habitudes des centres universitaires de Harvard, Stanford ou encore John Hopkins. « Notre service a la capacité de transformer un chirurgien généraliste en spécialiste », dit Jean Nehmé.
Tout a commencé en 2013. Avec son ami André Chow, lui aussi chirurgien, Jean Nehmé entreprend de transformer des procédures médicales en ligne de code. Le mois du lancement, le succès est immédiat. L’application est téléchargée plus de 10 000 fois. Les créateurs cherchent tout de suite du financement pour développer la plate-forme et recruter une équipe. « C’était très impressionnant. Venant d’un milieu purement scientifique, nous avons dû entrer dans le monde des affaires sans pour autant nous éloigner de notre vision initiale », se souvient Jean Nehmé.
Ils lèvent 10 millions de dollars des fonds d’investissements en capital-risque Balderton, Redline et Episode 1. Aujourd’hui, l’entreprise emploie plus de 60 personnes à temps plein entre le Royaume-Uni et les États-Unis, et prévoit de doubler sa masse salariale d’ici à la fin de l’année. Pour dessiner les simulations les plus réalistes possibles, Touch Surgery a recruté des experts en animation chez Pixar.
Touch Surgery est un service gratuit pour les utilisateurs et si les fondateurs ne souhaitent pas rentrer dans les détails de leur modèle économique qu’ils décrivent comme « encore en cours de développement », ils affirment toutefois que leur affaire est déjà rentable notamment grâce à des partenariats.
Au Moyen-Orient, Touch Surgery compte plus de 20 000 utilisateurs, principalement situés en Égypte, Arabie saoudite et Jordanie. « À ce stade, nous évaluons les opportunités à saisir et la région Mena est évidemment dans notre ligne de mire, dit Jean Nehmé. D’ici à 2017, nous espérons que Touch Surgery sera traduite en langue arabe pour permettre une meilleure pénétration dans le tissu médical régional. » En attendant, André Chow et Jean Nehmé, qui continuent de pratiquer la médecine aussi souvent que possible, s’attaquent au marché chinois.