À chaque problème sa solution, ou plutôt, dans le cas de Ronny Shibley, son logiciel. Cofondateur de la société CodeFish, cet entrepreneur développe des réponses informatisées aux défis de ses clients. Aujourd’hui, il cherche à lever des fonds pour poursuivre la croissance de deux de ses produits phares : Merchandiser et Eddress. Formé à l’ingénierie informatique à Montréal, Ronny Shibley travaille comme ingénieur logiciel auprès d’IBM, puis de Morgan Stanley, avant de se lancer en affaires. « J’ai sauté le pas en 2010, se souvient-il. Je me suis associé à mon ami Kamel Semakieh et nous avons fondé CodeFish. » Ensemble, ils choisissent de se baser au Liban motivés notamment par le faible coût de la main-d’œuvre qualifiée. Les produits de CodeFish vont du logiciel de gestion des ressources humaines à une plate-forme d’optimisation des opérations, en passant par la création d’une billetterie informatisée pour une compagnie aérienne. L’entreprise compte une centaine de clients dont le géant coréen Samsung, le groupe média libanais MTV ou les cafés italiens Il Gustino.
En 2012, CodeFish franchit une nouvelle étape avec l’ouverture d’un service dédié aux applications mobiles. Ils s’associent alors à Émile Harb, un financier qui a fait ses armes chez KPMG.
La société a plusieurs logiciels à son actif dont Merchandiser, une application lancée en 2015 qui permet aux grandes marques de gérer en temps réel le positionnement de leurs produits dans les supermarchés. La start-up, qui tarifie ses services suivant le nombre de marques à surveiller, compte une dizaine de grands distributeurs parmi ses clients au Liban. Si les fondateurs ne dégagent pas encore de profits, ils espèrent que ce sera le cas en 2017, notamment grâce à une stratégie d’expansion à l’étranger. Merchandiser, qui était jusqu’à présent autofinancée à hauteur de 100 000 dollars, cherche aujourd’hui à lever des fonds supplémentaires afin de se lancer dans le Golfe. « C’est un marché où nous n’avons pas de concurrence, nous serons les seuls à offrir ce service. Nous regardons du côté de la circulaire 331 de la Banque centrale et sommes en discussions sérieuses avec un fonds d’investissement », dit Ronny Shibley.
Avec ses deux associés, il a parallèlement développé une autre société, Eddresse, du nom de son application qui remplace les adresses postales par un code à six chiffres associé à des coordonnées géolocalisées. « Il existe 104 pays dans le monde où les adresses sont insatisfaisantes, c’est un marché énorme », constate Ronny Shibley. Eddress a débuté sa phase de test fin 2015 auprès de 3 000 utilisateurs. Le service vise aussi bien les particuliers que les entreprises, ou les administrations, car c’est tout bonnement une nouvelle façon de cartographier l’espace.
L’intérêt d’Eddress est de faciliter les services de livraison, en optimisant les bases de données et en proposant au client de pouvoir suivre sa commande en ligne. Un partenariat avec Zomato, le site qui répertorie les restaurants à travers le monde, permet par exemple à Eddress de compter 6 000 établissements parmi ses clients. Ces restaurants pourront mettre un macaron Eddress sur leur porte et être plus facilement accessibles.
L’entreprise a été développée grâce à un investissement initial de 200 000 dollars, récemment complété par 200 000 dollars pour financer l’expansion à Dubaï. Elle dégage des revenus en vendant ses services aux entreprises suivant deux modèles : un forfait mensuel calculé selon le nombre de livreurs à équiper, mais qui tourne en moyenne autour de 200 dollars par mois et par restaurant, ou bien un forfait par livraison compris entre 5 et 20 centimes la course, dans le cas d’entreprises de logistique par exemple.
Aujourd’hui, CodeFish Beyrouth, qui compte 30 employés, est le centre névralgique des activités de la société. D’ici à la fin de l’été, les fondateurs ouvriront deux bureaux à Dubaï.
En 2012, CodeFish franchit une nouvelle étape avec l’ouverture d’un service dédié aux applications mobiles. Ils s’associent alors à Émile Harb, un financier qui a fait ses armes chez KPMG.
La société a plusieurs logiciels à son actif dont Merchandiser, une application lancée en 2015 qui permet aux grandes marques de gérer en temps réel le positionnement de leurs produits dans les supermarchés. La start-up, qui tarifie ses services suivant le nombre de marques à surveiller, compte une dizaine de grands distributeurs parmi ses clients au Liban. Si les fondateurs ne dégagent pas encore de profits, ils espèrent que ce sera le cas en 2017, notamment grâce à une stratégie d’expansion à l’étranger. Merchandiser, qui était jusqu’à présent autofinancée à hauteur de 100 000 dollars, cherche aujourd’hui à lever des fonds supplémentaires afin de se lancer dans le Golfe. « C’est un marché où nous n’avons pas de concurrence, nous serons les seuls à offrir ce service. Nous regardons du côté de la circulaire 331 de la Banque centrale et sommes en discussions sérieuses avec un fonds d’investissement », dit Ronny Shibley.
Avec ses deux associés, il a parallèlement développé une autre société, Eddresse, du nom de son application qui remplace les adresses postales par un code à six chiffres associé à des coordonnées géolocalisées. « Il existe 104 pays dans le monde où les adresses sont insatisfaisantes, c’est un marché énorme », constate Ronny Shibley. Eddress a débuté sa phase de test fin 2015 auprès de 3 000 utilisateurs. Le service vise aussi bien les particuliers que les entreprises, ou les administrations, car c’est tout bonnement une nouvelle façon de cartographier l’espace.
L’intérêt d’Eddress est de faciliter les services de livraison, en optimisant les bases de données et en proposant au client de pouvoir suivre sa commande en ligne. Un partenariat avec Zomato, le site qui répertorie les restaurants à travers le monde, permet par exemple à Eddress de compter 6 000 établissements parmi ses clients. Ces restaurants pourront mettre un macaron Eddress sur leur porte et être plus facilement accessibles.
L’entreprise a été développée grâce à un investissement initial de 200 000 dollars, récemment complété par 200 000 dollars pour financer l’expansion à Dubaï. Elle dégage des revenus en vendant ses services aux entreprises suivant deux modèles : un forfait mensuel calculé selon le nombre de livreurs à équiper, mais qui tourne en moyenne autour de 200 dollars par mois et par restaurant, ou bien un forfait par livraison compris entre 5 et 20 centimes la course, dans le cas d’entreprises de logistique par exemple.
Aujourd’hui, CodeFish Beyrouth, qui compte 30 employés, est le centre névralgique des activités de la société. D’ici à la fin de l’été, les fondateurs ouvriront deux bureaux à Dubaï.